M. Ndiaye était l’invité du bureau régional de la BAD de Dakar à l’occasion du lancement des activités marquant le 50ème anniversaire de cette institution. Il a été l’un des premiers cadres de la BAD. « Le premier plan de financement de la BAD était de un milliard de dollar », rappelle M. Ndiaye. Pour faire face aux moyens modestes de la Banque, les dirigeants ont eu l’idée de faire des augmentations techniques du capital qui passe de 250 millions à un milliard de dollars. « Mais ce n’était pas suffisant. Il fallait alors ouvrir le capital de la BAD aux non régionaux », affirme M. Ndiaye. Mais avant cela, il a procédé à un rating qui a permis à la BAD d’avoir la notation triple A. Cette notation permet aujourd’hui à la BAD d’être une banque puissante avec un capital de 100 milliards de dollars et qui arrive à mobiliser des capitaux à l’étranger.
Selon Babacar Ndiaye, l’Afrique du futur sera portée par sa jeunesse. « Cette jeunesse africaine qui a vu le jour après la décolonisation n’a pas à être complexée », conseille-t-il.
Ismaila BA
Selon Babacar Ndiaye, l’Afrique du futur sera portée par sa jeunesse. « Cette jeunesse africaine qui a vu le jour après la décolonisation n’a pas à être complexée », conseille-t-il.
Ismaila BA