La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est tenue hier dans la capitale nigériane a constitué une vitrine pour ces derniers qui ont « pris note de l'amélioration des performances économiques de la région, avec une progression de 3,3% du PIB réel de la CEDEAO en 2019 contre 3,0% en 2018 ». Cela, dans un contexte marqué par la baisse des pressions inflationnistes et l’assainissement des finances publiques.
La Conférence exhorte dans la foulée les Etats membres à prendre des dispositions permettant la poursuite des réformes économiques et l’assainissement de leur environnement macroéconomique, en vue d’accélérer la transformation structurelle des économies de la CEDEAO.
En ce sens, elle félicite la Banque africaine de développement (BAD) pour toutes les initiatives prises en vue de la transformation économique et du développement de l'Afrique, tout en l’encourageant à renforcer sa coopération avec la CEDEAO dans le financement des programmes et projets régionaux.
« La Conférence recommande à la Commission d’accompagner le Cabo Verde dans sa politique agricole pour faire face à la sècheresse prolongée que traverse le pays ».
Par ailleurs, concernant la libre circulation des biens dans la région Ouest africaine, la Conférence relève des difficultés persistantes rencontrées dans la mise en œuvre des dispositions du Protocole sur la libre circulation des personnes et des biens découlant de la fermeture des frontières.
Elle souligne par la même occasion, le faible niveau des échanges commerciaux intra-régionaux et exhorte les Etats membres à supprimer les barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce.
Elle salue tout de même les efforts consacrés à cette question par la Task Force présidentielle sur le Schéma de Libéralisation des Echanges de la CEDEAO (SLEC), puis invite le Comité ministériel tripartite, composé du Bénin, du Niger et du Nigeria à mener rapidement à terme ses travaux afin de résoudre l’ensemble des problèmes frontaliers rencontrés.
Bassirou MBAYE
La Conférence exhorte dans la foulée les Etats membres à prendre des dispositions permettant la poursuite des réformes économiques et l’assainissement de leur environnement macroéconomique, en vue d’accélérer la transformation structurelle des économies de la CEDEAO.
En ce sens, elle félicite la Banque africaine de développement (BAD) pour toutes les initiatives prises en vue de la transformation économique et du développement de l'Afrique, tout en l’encourageant à renforcer sa coopération avec la CEDEAO dans le financement des programmes et projets régionaux.
« La Conférence recommande à la Commission d’accompagner le Cabo Verde dans sa politique agricole pour faire face à la sècheresse prolongée que traverse le pays ».
Par ailleurs, concernant la libre circulation des biens dans la région Ouest africaine, la Conférence relève des difficultés persistantes rencontrées dans la mise en œuvre des dispositions du Protocole sur la libre circulation des personnes et des biens découlant de la fermeture des frontières.
Elle souligne par la même occasion, le faible niveau des échanges commerciaux intra-régionaux et exhorte les Etats membres à supprimer les barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce.
Elle salue tout de même les efforts consacrés à cette question par la Task Force présidentielle sur le Schéma de Libéralisation des Echanges de la CEDEAO (SLEC), puis invite le Comité ministériel tripartite, composé du Bénin, du Niger et du Nigeria à mener rapidement à terme ses travaux afin de résoudre l’ensemble des problèmes frontaliers rencontrés.
Bassirou MBAYE