Le FMI toujours préoccupé par la situation du secteur énergétique
La situation qui prévaut dans le secteur énergétique constitue un lourd fardeau pour les finances publiques (plus de 2 % du PIB par an), et un frein important à la compétitivité et la croissance de l’économie, selon la mission du FMI qui a visité le Sénégal du 4 au 17 septembre 2013, pour effectuer la 6ème revue de l’accord triennal au titre de l’ISPE.
DEFICIT COMMERCIAL DU SENEGAL : Réduction en 2013
Les échanges commerciaux se sont traduits par une légère réduction du déficit commercial en 2013, à la faveur d’une progression rapide des exportations et d’une hausse modeste des importations, renseigne le communiqué du FMI.
REDUCTION DU DEFICIT BUDGETAIRE : L’objectif de 4,6% du PIB en 2014 ne sera peut-être pas atteint.
Dans le communiqué publié à l’issue de la mission de l’Institution de Bretton Woods au Sénégal, il est indiqué que « Les perspectives budgétaires du Sénégal ont été affectées au cours des derniers mois par les moins-values fiscales». En outre, indique le communiqué « Le ralentissement des réformes, par exemple dans le secteur de l’énergie ou dans le domaine de la réforme de l’Etat, implique aussi des pressions supplémentaires sur les dépenses en 2014 et sur le moyen terme ». Ainsi, au regard de ces constats, le FMI estime que « Ces développements compliquent l’atteinte de l’objectif de réduction du déficit budgétaire à 4,6 % du PIB en 2014, mais aussi affectent la composition et l’efficacité de la dépense publique ».
Le taux de croissance pourrait atteindre 4% en 2013
«Les développements macroéconomiques récents ont été globalement en ligne avec les projections du programme. Les indicateurs infra-annuels d’activité suggèrent que la croissance du PIB pourrait être d’environ 4 % en 2013, après 3,5% en 2012 ». C’est la conclusion à laquelle la mission du FMI a abouti au terme de sa visite, pour le compte de la 6ème revue de l’ISPE. Par ailleurs, il est indiqué en outre que l’inflation a été très modérée jusqu’à présent en 2013, avec précise-t-on une hausse des prix à la consommation inférieure à 1 % en glissement annuel.
Omar Nourou
La situation qui prévaut dans le secteur énergétique constitue un lourd fardeau pour les finances publiques (plus de 2 % du PIB par an), et un frein important à la compétitivité et la croissance de l’économie, selon la mission du FMI qui a visité le Sénégal du 4 au 17 septembre 2013, pour effectuer la 6ème revue de l’accord triennal au titre de l’ISPE.
DEFICIT COMMERCIAL DU SENEGAL : Réduction en 2013
Les échanges commerciaux se sont traduits par une légère réduction du déficit commercial en 2013, à la faveur d’une progression rapide des exportations et d’une hausse modeste des importations, renseigne le communiqué du FMI.
REDUCTION DU DEFICIT BUDGETAIRE : L’objectif de 4,6% du PIB en 2014 ne sera peut-être pas atteint.
Dans le communiqué publié à l’issue de la mission de l’Institution de Bretton Woods au Sénégal, il est indiqué que « Les perspectives budgétaires du Sénégal ont été affectées au cours des derniers mois par les moins-values fiscales». En outre, indique le communiqué « Le ralentissement des réformes, par exemple dans le secteur de l’énergie ou dans le domaine de la réforme de l’Etat, implique aussi des pressions supplémentaires sur les dépenses en 2014 et sur le moyen terme ». Ainsi, au regard de ces constats, le FMI estime que « Ces développements compliquent l’atteinte de l’objectif de réduction du déficit budgétaire à 4,6 % du PIB en 2014, mais aussi affectent la composition et l’efficacité de la dépense publique ».
Le taux de croissance pourrait atteindre 4% en 2013
«Les développements macroéconomiques récents ont été globalement en ligne avec les projections du programme. Les indicateurs infra-annuels d’activité suggèrent que la croissance du PIB pourrait être d’environ 4 % en 2013, après 3,5% en 2012 ». C’est la conclusion à laquelle la mission du FMI a abouti au terme de sa visite, pour le compte de la 6ème revue de l’ISPE. Par ailleurs, il est indiqué en outre que l’inflation a été très modérée jusqu’à présent en 2013, avec précise-t-on une hausse des prix à la consommation inférieure à 1 % en glissement annuel.
Omar Nourou