Ils prenaient part à un débat sur les menaces ou opportunités de l’APE organisé par la Fondation Friedrich Ebert
« Le Sénégal exporte plus en Afrique de l’Ouest qu’ailleurs. Et c’est cette Afrique de l’Ouest qu’on veut donner à l’UE », affirme Guy Marius Sagna secrétaire général de la Coalition qui regroupe notamment des chefs d’entreprise, syndicalistes, altermondialistes, membres de la société civile etc. La Coalition a réfuté l’affirmation selon laquelle l’APE favorise l’intégration sous-régionale. « Le développement des échanges en faveur des importations venant de l’UE réduit le processus d’intégration régionale, supposé être l’un des principaux objectifs de l’APE », soutiennent les membres de la coalition. Selon eux, à la fin du processus de libéralisation, les importations du Nigéria seraient réduites de 8,7% en provenance du Mali, de 5,7% en provenance du Niger, de 5% en provenance du Ghana et de 4% en provenance de la Côte d’Ivoire. « Les pertes de droits de douane seraient de 3,182 milliards d’euros la dernière année de la période de libéralisation (-29,2%) pour la CEDEAO dont 1,898 milliards d’euros pour le Nigéria », avancent les membres de la Coalition nationale non aux APE. Ils ajoutent que les investissements du Nigéria seraient réduits de 12% et le produit national brut (PNB) de 1,8% à la fin de la période de libéralisation.
El Hadj Diakhaté
« Le Sénégal exporte plus en Afrique de l’Ouest qu’ailleurs. Et c’est cette Afrique de l’Ouest qu’on veut donner à l’UE », affirme Guy Marius Sagna secrétaire général de la Coalition qui regroupe notamment des chefs d’entreprise, syndicalistes, altermondialistes, membres de la société civile etc. La Coalition a réfuté l’affirmation selon laquelle l’APE favorise l’intégration sous-régionale. « Le développement des échanges en faveur des importations venant de l’UE réduit le processus d’intégration régionale, supposé être l’un des principaux objectifs de l’APE », soutiennent les membres de la coalition. Selon eux, à la fin du processus de libéralisation, les importations du Nigéria seraient réduites de 8,7% en provenance du Mali, de 5,7% en provenance du Niger, de 5% en provenance du Ghana et de 4% en provenance de la Côte d’Ivoire. « Les pertes de droits de douane seraient de 3,182 milliards d’euros la dernière année de la période de libéralisation (-29,2%) pour la CEDEAO dont 1,898 milliards d’euros pour le Nigéria », avancent les membres de la Coalition nationale non aux APE. Ils ajoutent que les investissements du Nigéria seraient réduits de 12% et le produit national brut (PNB) de 1,8% à la fin de la période de libéralisation.
El Hadj Diakhaté