Les engagements pris serviront à alimenter les futurs moteurs de croissance en préparant les individus dès leur plus jeune âge aux métiers de demain.
Investir dans la petite enfance au Sénégal va générer des rendements par une plus grande efficacité interne et externe dans l’éducation, l’amélioration de la productivité, des ressources humaines du pays, l’employabilité et plus de revenus à long terme, et ainsi une croissance économique plus élevée, plus durable et plus inclusive.
« Une mauvaise alimentation, l’absence de véritables possibilités d’apprentissage et d’éveil précoces et la dangerosité de l’environnement condamnent littéralement les jeunes enfants à passer à côté des occasions d’apprendre et, plus tard, de gagner correctement leur vie », a rappelé Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale.
Actuellement dans le monde, 156 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique, la moitié seulement des enfants âgés de trois à six ans ont accès à une offre préscolaire et, à trois ans, les enfants des milieux favorisés auront entendu jusqu’à 30 millions de mots de plus que les enfants du même âge nés dans les familles les plus démunies. Par ailleurs, selon des données récentes de l’UNICEF, le nombre d’enfants réfugiés a augmenté de 77 % en cinq ans. Sans oublier que, selon un rapport du Lancet publié hier, 66 % des enfants d’Afrique subsaharienne et 65 % des enfants d’Asie du Sud risquent d’être marginalisés plus tard, pénalisés par des retards de croissance et la pauvreté.
Cette situation devient d’autant plus critique que l’économie mondiale s’informatise à tout va et privilégie clairement les capacités de raisonnement, d’apprentissage, de communication et de collaboration.
Amadou BA
Investir dans la petite enfance au Sénégal va générer des rendements par une plus grande efficacité interne et externe dans l’éducation, l’amélioration de la productivité, des ressources humaines du pays, l’employabilité et plus de revenus à long terme, et ainsi une croissance économique plus élevée, plus durable et plus inclusive.
« Une mauvaise alimentation, l’absence de véritables possibilités d’apprentissage et d’éveil précoces et la dangerosité de l’environnement condamnent littéralement les jeunes enfants à passer à côté des occasions d’apprendre et, plus tard, de gagner correctement leur vie », a rappelé Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale.
Actuellement dans le monde, 156 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique, la moitié seulement des enfants âgés de trois à six ans ont accès à une offre préscolaire et, à trois ans, les enfants des milieux favorisés auront entendu jusqu’à 30 millions de mots de plus que les enfants du même âge nés dans les familles les plus démunies. Par ailleurs, selon des données récentes de l’UNICEF, le nombre d’enfants réfugiés a augmenté de 77 % en cinq ans. Sans oublier que, selon un rapport du Lancet publié hier, 66 % des enfants d’Afrique subsaharienne et 65 % des enfants d’Asie du Sud risquent d’être marginalisés plus tard, pénalisés par des retards de croissance et la pauvreté.
Cette situation devient d’autant plus critique que l’économie mondiale s’informatise à tout va et privilégie clairement les capacités de raisonnement, d’apprentissage, de communication et de collaboration.
Amadou BA