L’échéance est fixée. A l’horizon 2014, plus précisément au mois d’octobre, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Kenya et la Namibie ne pourront plus avoir un accès libre au marché européen, informe AgriTrade dans sa dernière livraison. En effet, L’Union Européenne (UE), a déposé, à l’égard de huit pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique), y compris des pays exportateurs de poissons comme la Côte d’Ivoire, les îles Fidji, le Ghana, le Kenya et la Namibie), un « ultimatum » pour signer leur APE (Accord de partenariat économique), d’ici à octobre 2014, au risque de voir leurs préférences supprimées, étant donné qu’ils ne sont pas repris dans la liste des « pays moins avancés », et qu’ils ne peuvent donc bénéficier du système « Tout sauf les armes » (TSA) pour exporter en franchise de droits leurs produits à base de poissons, même en l’absence d’un APE, explique AgriTrade.
Dans les détails, il y a deux ans, l’UE a évoqué l’éventualité de suspendre les préférences tarifaires si les APE n’étaient pas ratifiés d’ici à janvier 2014 et le Parlement européen a récemment voté la prorogation du délai jusqu’à octobre 2014, renseigne AgriTrade. Parlant du cas du pays de la Lagune Ebrié, AgriTrade indique que pour la Côte d’Ivoire, cette décision tombe juste au moment où l’UE et la Côte d’Ivoire se sont accordées sur un nouveau protocole d’accord de partenariat de pêche (APP), qui favorise le débarquement à Abidjan, la Capitale ivoirienne, d’importantes quantités de thon capturées par les navires européens pour exportation vers l’UE. Ainsi, le retrait des préférences tarifaires de la Côte d’Ivoire pour accéder au marché européen risque de déséquilibrer l’APP entre l’UE et la Côte d’Ivoire, estime AgriTrade. En outre, la Côte d’Ivoire, le Ghana et les îles Fidji possèdent une industrie du thon conséquente et la majorité de leurs exportations sont dirigées vers l’UE. Sans un accès en franchise de droits pour les conserves de thon et les filets précuits, la compétitivité de ces industries est compromise sur le marché européen, décrit AgriTrade.
Par ailleurs citant FFA Trade News, AgriTrade souligne que les exportateurs fidjiens de produits à base de poisson destinés à l’UE sont particulièrement anxieux ». En effet, bien que les îles Fidji aient accepté un APE intérimaire, celui-ci n’a pas été mis en œuvre. Selon AgriTrade, même si le pays pouvait exporter dans le cadre du système généralisé de préférences (SGP) de l’UE, seuls les poissons capturés par des navires de l’UE ou des îles Fidji pourront être utilisés, étant donné que le SGP de l’UE ne prévoit pas de dérogation concernant « l’approvisionnement global » aux règles d’origine et n’autorise actuellement pas le cumul régional.
El Hadji Ndiaye
Dans les détails, il y a deux ans, l’UE a évoqué l’éventualité de suspendre les préférences tarifaires si les APE n’étaient pas ratifiés d’ici à janvier 2014 et le Parlement européen a récemment voté la prorogation du délai jusqu’à octobre 2014, renseigne AgriTrade. Parlant du cas du pays de la Lagune Ebrié, AgriTrade indique que pour la Côte d’Ivoire, cette décision tombe juste au moment où l’UE et la Côte d’Ivoire se sont accordées sur un nouveau protocole d’accord de partenariat de pêche (APP), qui favorise le débarquement à Abidjan, la Capitale ivoirienne, d’importantes quantités de thon capturées par les navires européens pour exportation vers l’UE. Ainsi, le retrait des préférences tarifaires de la Côte d’Ivoire pour accéder au marché européen risque de déséquilibrer l’APP entre l’UE et la Côte d’Ivoire, estime AgriTrade. En outre, la Côte d’Ivoire, le Ghana et les îles Fidji possèdent une industrie du thon conséquente et la majorité de leurs exportations sont dirigées vers l’UE. Sans un accès en franchise de droits pour les conserves de thon et les filets précuits, la compétitivité de ces industries est compromise sur le marché européen, décrit AgriTrade.
Par ailleurs citant FFA Trade News, AgriTrade souligne que les exportateurs fidjiens de produits à base de poisson destinés à l’UE sont particulièrement anxieux ». En effet, bien que les îles Fidji aient accepté un APE intérimaire, celui-ci n’a pas été mis en œuvre. Selon AgriTrade, même si le pays pouvait exporter dans le cadre du système généralisé de préférences (SGP) de l’UE, seuls les poissons capturés par des navires de l’UE ou des îles Fidji pourront être utilisés, étant donné que le SGP de l’UE ne prévoit pas de dérogation concernant « l’approvisionnement global » aux règles d’origine et n’autorise actuellement pas le cumul régional.
El Hadji Ndiaye