Malgré le scepticisme qui l’entourait, la conférence sur la COP21 s’est terminée avec un accord historique. Cet accord constitue une chance pour l’Afrique. En tout cas, c’est le sentiment partagé par le président de la Banque Africaine de eveloppement(BAD). Pour Akinwumi Adesina, l’adoption de l’Accord de Paris montre que le monde comprend qu’avec le changement climatique, il n’y a ni gagnants ni perdants. «Soit nous gagnons tous ensemble, soit nous perdons tous ensemble», déclare-t-il à Lagos.
Selon lui, ce Sommet marque un moment historique, où 195 pays ont décidé de se ranger du côté de la justice et du bon sens. Et la voix de l’Afrique s’est fait entendre- haut et fort. Car les pays africains sont venus à la COP21 bien préparés, avec un discours unifié, un programme clair et un accord équitable en perspective. Dans la même veine, Adesina a souligné que l’Afrique a changé son discours et qu’elle est venue à Paris pour fournir des solutions et être entendue. Il a salué dans le même temps la structure cohérente qui a été établie par le biais du Groupe africain des négociateurs (AGN), de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) et du Comité des chefs d’États et de gouvernements africains (CAHOSCC).
«Même si l’accord n’est pas parfait, il reflète largement les spécificités de l’Afrique, tout en tenant compte des besoins d’autres régions en développement. J’ai toujours dit qu’un accord qui n’était pas bon pour l’Afrique n’est pas un accord», a poursuivi le responsable de la BAD.
Il a énuméré les cinq caractéristiques que l’Afrique attendait de la Déclaration: un accord contraignant dans le cadre de la Convention sur les changements climatiques; un accord qui respecte le principe des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives; un accord qui crée une parité entre adaptation et atténuation; un accord qui maintient le réchauffement planétaire en dessous de 1,5°C; et un accord qui suscite plus d’ambition pour augmenter progressivement le financement du changement climatique en faveur des pays en développement à partir d’un niveau plancher de 100 milliards de dollars EU par an à compter de 2020.
Le Groupe africain des négociateurs est allé à Paris avec deux initiatives qui contribueraient à atteindre les résultats attendus de l’Accord de Paris. Il s’agit de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables et l’Initiative pour l’adaptation en Afrique.
Pathé TOURE
Selon lui, ce Sommet marque un moment historique, où 195 pays ont décidé de se ranger du côté de la justice et du bon sens. Et la voix de l’Afrique s’est fait entendre- haut et fort. Car les pays africains sont venus à la COP21 bien préparés, avec un discours unifié, un programme clair et un accord équitable en perspective. Dans la même veine, Adesina a souligné que l’Afrique a changé son discours et qu’elle est venue à Paris pour fournir des solutions et être entendue. Il a salué dans le même temps la structure cohérente qui a été établie par le biais du Groupe africain des négociateurs (AGN), de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) et du Comité des chefs d’États et de gouvernements africains (CAHOSCC).
«Même si l’accord n’est pas parfait, il reflète largement les spécificités de l’Afrique, tout en tenant compte des besoins d’autres régions en développement. J’ai toujours dit qu’un accord qui n’était pas bon pour l’Afrique n’est pas un accord», a poursuivi le responsable de la BAD.
Il a énuméré les cinq caractéristiques que l’Afrique attendait de la Déclaration: un accord contraignant dans le cadre de la Convention sur les changements climatiques; un accord qui respecte le principe des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives; un accord qui crée une parité entre adaptation et atténuation; un accord qui maintient le réchauffement planétaire en dessous de 1,5°C; et un accord qui suscite plus d’ambition pour augmenter progressivement le financement du changement climatique en faveur des pays en développement à partir d’un niveau plancher de 100 milliards de dollars EU par an à compter de 2020.
Le Groupe africain des négociateurs est allé à Paris avec deux initiatives qui contribueraient à atteindre les résultats attendus de l’Accord de Paris. Il s’agit de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables et l’Initiative pour l’adaptation en Afrique.
Pathé TOURE