Le taux de croissance du Pib de l’économie nigérienne est ressorti à 7,0% contre 5,0% l’année précédente. Selon la « BALANCE DES PAIEMENTS ET POSITION EXTERIEURE GLOBALE » de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest (Bceao) consulté par le Journal de l’économie sénégalaise, cette performance est essentiellement imputable à la production agricole, à la branche construction, aux services non marchands des administrations publiques et aux impôts et taxes nets sur les produits.
Par ailleurs, il est relevé dans le rapport que l’exécution du budget de l’Etat au 31 décembre 2018 s'est traduite par une progression des recettes, plus importante que celle des dépenses. Les recettes totales ont connu une hausse de 26,7% portée par les recettes fiscales qui ont augmenté de 27,1% traduisant la mise en œuvre des réformes au niveau des régies fiscales.
S’agissant des dépenses publiques, il est remarqué qu’elles ont progressé de 18,8%, induites, à la fois, par les dépenses courantes budgétaires (+7,0%) et les dépenses en capital (+33,0%). Aussi, la masse monétaire a diminué de 24,2 milliards par rapport au mois de décembre 2017, ou 2,1% en valeur relative, pour se situer à 1.126,2 milliards à fin décembre 2018.
Cette situation est consécutive à la baisse des dépôts en banque (-2,2%) et à la circulation fiduciaire (-2,0%) dont la diminution s'explique principalement par la révision de la méthodologie d'estimation, opérée dans le sillage de la migration des statistiques monétaires aux nouvelles normes du FMI depuis novembre 2016, ainsi qu'au ralentissement de la cadence de production des sociétés minières, qui a induit une baisse de la distribution des revenus salariaux dans les zones d'implantation, souvent faiblement bancarisées.
Dans ces conditions, note la Bceao , la balance des paiements du Niger est ressortie déficitaire de 113.930 millions en 2018, après un déficit de 134.978 millions enregistré en 2017, en amélioration de 15,6%. Il ressort que le déficit structurel de la balance courante s’est dégradé de 22,0%, en passant de 739.971 millions en 2017 à 902.614 millions en 2018, imputable à la détérioration de la balance des biens et services, atténuée par l'excédent du revenu secondaire.
« La dégradation du déficit commercial entre 2017 et 2018 résulte de la hausse des importations (+131.706 millions), conjuguée à une baisse des exportations (-33.625 millions). En effet, les importations ont augmenté de 11,6%, tirées principalement par les achats des biens d'équipement et intermédiaires ainsi que ceux des produits alimentaires. Il en ressort un montant total des exportations de 668.217 millions en 2018 contre 701.843 millions en 2017, soit une baisse de 4,8% imputable principalement à la rubrique -marchandises générales- », détaille le rapport.
A l’en croire, le déficit de la balance des services s'est aggravé de 26.302 millions pour ressortir à 466.153 millions en 2018 contre 439.852 millions en 2017. Cette situation résulte principalement de la progression des dépenses en fret et assurances induite par la hausse des importations.
L’institut d'émission note dans la même perspective que le solde du revenu primaire s'est dégradé de 1.598 millions pour s'établir à -107.055 millions en 2018, en lien principalement avec la hausse des revenus des investissements, tempérée par l'amélioration de l’excédent des rémunérations des salariés tandis que celui du revenu secondaire s’est établi à 270.091 millions contre 239.504 millions un an plus tôt, en rapport avec l'accroissement des transferts publics et privés notamment les aides budgétaires et les envois de fonds des travailleurs migrants.
« Le solde du compte de capital s'est situé à 346.578 millions en 2018 contre 236.953 millions en 2017. Ce mouvement haussier est en lien essentiellement avec les transferts en capital reçus par l'Etat et les autres secteurs.
Le solde du compte financier, qui retrace les acquisitions nettes d’actifs et les accroissements nets de passifs financiers, est passé de -372.966 millions en 2017 à -446.320 millions en 2018, imputable aux investissements directs étrangers et aux investissements de portefeuille », dit enfin le rapport.
Bassirou MBAYE
Par ailleurs, il est relevé dans le rapport que l’exécution du budget de l’Etat au 31 décembre 2018 s'est traduite par une progression des recettes, plus importante que celle des dépenses. Les recettes totales ont connu une hausse de 26,7% portée par les recettes fiscales qui ont augmenté de 27,1% traduisant la mise en œuvre des réformes au niveau des régies fiscales.
S’agissant des dépenses publiques, il est remarqué qu’elles ont progressé de 18,8%, induites, à la fois, par les dépenses courantes budgétaires (+7,0%) et les dépenses en capital (+33,0%). Aussi, la masse monétaire a diminué de 24,2 milliards par rapport au mois de décembre 2017, ou 2,1% en valeur relative, pour se situer à 1.126,2 milliards à fin décembre 2018.
Cette situation est consécutive à la baisse des dépôts en banque (-2,2%) et à la circulation fiduciaire (-2,0%) dont la diminution s'explique principalement par la révision de la méthodologie d'estimation, opérée dans le sillage de la migration des statistiques monétaires aux nouvelles normes du FMI depuis novembre 2016, ainsi qu'au ralentissement de la cadence de production des sociétés minières, qui a induit une baisse de la distribution des revenus salariaux dans les zones d'implantation, souvent faiblement bancarisées.
Dans ces conditions, note la Bceao , la balance des paiements du Niger est ressortie déficitaire de 113.930 millions en 2018, après un déficit de 134.978 millions enregistré en 2017, en amélioration de 15,6%. Il ressort que le déficit structurel de la balance courante s’est dégradé de 22,0%, en passant de 739.971 millions en 2017 à 902.614 millions en 2018, imputable à la détérioration de la balance des biens et services, atténuée par l'excédent du revenu secondaire.
« La dégradation du déficit commercial entre 2017 et 2018 résulte de la hausse des importations (+131.706 millions), conjuguée à une baisse des exportations (-33.625 millions). En effet, les importations ont augmenté de 11,6%, tirées principalement par les achats des biens d'équipement et intermédiaires ainsi que ceux des produits alimentaires. Il en ressort un montant total des exportations de 668.217 millions en 2018 contre 701.843 millions en 2017, soit une baisse de 4,8% imputable principalement à la rubrique -marchandises générales- », détaille le rapport.
A l’en croire, le déficit de la balance des services s'est aggravé de 26.302 millions pour ressortir à 466.153 millions en 2018 contre 439.852 millions en 2017. Cette situation résulte principalement de la progression des dépenses en fret et assurances induite par la hausse des importations.
L’institut d'émission note dans la même perspective que le solde du revenu primaire s'est dégradé de 1.598 millions pour s'établir à -107.055 millions en 2018, en lien principalement avec la hausse des revenus des investissements, tempérée par l'amélioration de l’excédent des rémunérations des salariés tandis que celui du revenu secondaire s’est établi à 270.091 millions contre 239.504 millions un an plus tôt, en rapport avec l'accroissement des transferts publics et privés notamment les aides budgétaires et les envois de fonds des travailleurs migrants.
« Le solde du compte de capital s'est situé à 346.578 millions en 2018 contre 236.953 millions en 2017. Ce mouvement haussier est en lien essentiellement avec les transferts en capital reçus par l'Etat et les autres secteurs.
Le solde du compte financier, qui retrace les acquisitions nettes d’actifs et les accroissements nets de passifs financiers, est passé de -372.966 millions en 2017 à -446.320 millions en 2018, imputable aux investissements directs étrangers et aux investissements de portefeuille », dit enfin le rapport.
Bassirou MBAYE