La Bceao souligne que la résurgence de la pandémie de Covid-19 a prolongé les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales, en raison notamment de la mise sous confinement des régions concernées et des fermetures d’usines et de ports en Chine. Cette situation a amplifié les difficultés de production et exacerbé les tensions inflationnistes.
Selon les données disponibles, la croissance économique, au premier trimestre 2022, par rapport à la même période de l’année précédente, est ressortie à 3,4% aux États-Unis, 5,0% dans la Zone euro et 8,7% au Royaume Uni. Au niveau des pays émergents, la reprise économique s’est poursuivie en Chine, en Inde et en Afrique du Sud, avec des progressions respectives du Pib de 4,8%, 7,2% et 1,6%.
«Les tensions inflationnistes se sont exacerbées, la hausse du niveau général des prix atteignant des niveaux records, en lien avec la persistance des contraintes sur l’offre et les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Aux Etats-Unis, le taux d’inflation est ressorti à 8,5% en mars 2022, après 7,0% trois mois plus tôt », lit-on dans le document. Dans la zone euro et au Royaume-Uni, il s’est situé respectivement à 7,4% et 7,0% en mars 2022 contre 5,0% et 5,4% en décembre 2021.
Au niveau des pays émergents, la hausse des prix a été plus contenue en Chine où elle s’est établie à 1,5% en mars 2022, au même niveau qu’en décembre 2021. En Inde, le taux d’inflation est passé à 6,9% en mars 2022 contre 5,7% en décembre 2021. En Afrique du Sud, il s’est maintenu à 5,9% à fin mars 2022, identique à celui de décembre 2021. Au Nigeria et au Ghana, le rythme de hausse du niveau général des prix est demeuré soutenu, avec des taux d’inflation de 15,9% et 19,4% en mars 2022, après respectivement 15,6% et 13,9% en décembre 2021.
Sur les marchés des matières premières, les cours ont, dans l’ensemble, poursuivi leur tendance haussière entamée depuis le deuxième trimestre 2020, sous l’effet de la reprise économique à l’échelle mondiale, combinée aux impacts négatifs de la guerre en Ukraine. La hausse des cours des produits énergétiques s’est accélérée durant le premier trimestre de l’année 2022. De même, les prix des produits de base hors-énergie, portés par la hausse des produits alimentaires et des engrais, se sont accrus.
Adou Faye
Selon les données disponibles, la croissance économique, au premier trimestre 2022, par rapport à la même période de l’année précédente, est ressortie à 3,4% aux États-Unis, 5,0% dans la Zone euro et 8,7% au Royaume Uni. Au niveau des pays émergents, la reprise économique s’est poursuivie en Chine, en Inde et en Afrique du Sud, avec des progressions respectives du Pib de 4,8%, 7,2% et 1,6%.
«Les tensions inflationnistes se sont exacerbées, la hausse du niveau général des prix atteignant des niveaux records, en lien avec la persistance des contraintes sur l’offre et les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Aux Etats-Unis, le taux d’inflation est ressorti à 8,5% en mars 2022, après 7,0% trois mois plus tôt », lit-on dans le document. Dans la zone euro et au Royaume-Uni, il s’est situé respectivement à 7,4% et 7,0% en mars 2022 contre 5,0% et 5,4% en décembre 2021.
Au niveau des pays émergents, la hausse des prix a été plus contenue en Chine où elle s’est établie à 1,5% en mars 2022, au même niveau qu’en décembre 2021. En Inde, le taux d’inflation est passé à 6,9% en mars 2022 contre 5,7% en décembre 2021. En Afrique du Sud, il s’est maintenu à 5,9% à fin mars 2022, identique à celui de décembre 2021. Au Nigeria et au Ghana, le rythme de hausse du niveau général des prix est demeuré soutenu, avec des taux d’inflation de 15,9% et 19,4% en mars 2022, après respectivement 15,6% et 13,9% en décembre 2021.
Sur les marchés des matières premières, les cours ont, dans l’ensemble, poursuivi leur tendance haussière entamée depuis le deuxième trimestre 2020, sous l’effet de la reprise économique à l’échelle mondiale, combinée aux impacts négatifs de la guerre en Ukraine. La hausse des cours des produits énergétiques s’est accélérée durant le premier trimestre de l’année 2022. De même, les prix des produits de base hors-énergie, portés par la hausse des produits alimentaires et des engrais, se sont accrus.
Adou Faye