Celui qui précède Jean Claude Kassi Brou à la tête de la BCEAO fait constater que la célébration de ce 60e anniversaire intervient à un moment crucial où les États membres éprouvent le besoin de donner une impulsion aux réformes économiques et financières en vue de maintenir, sur le long terme, la dynamique d’une croissance soutenue.
Tiémoko Meyliet Koné, en l’occurrence, est d’avis que l’objectif de parvenir à une transformation structurelle de l’économie, est un enjeu stratégique de promotion du développement qui demeure une constante préoccupation de tous les pays membres de l’Union monétaire Ouest africaine (Umoa).
Selon l’ancien gouverneur de la BCEAO, parvenir à cet objectif, impose de maintenir des efforts d’investissements publics et privés pour pérenniser une croissance raisonnable au profit de l’activité économique.
Attente de mutations dans le système bancaire et financier de l’Umoa
De plus, M. Koné fait remarquer que les États de l’Umoa abordent tous ces défis de la transformation structurelle au moment où les conditions financières à l’échelle mondiale ne sont guère favorables à la mobilisation des ressources sur les marchés internationaux dans un contexte de hausse des prix et de fortes demandes sociales.
Face à cette situation, le vice-président ivoirien note que « des mutations de notre système bancaire et financier sont attendues afin d’accompagner les évolutions escomptées de nos économies ».
Ainsi, il a souligné que les mutations technologiques caractérisées par l’éclosion des Fintechs, de l’intelligence artificielle, des big data et des cryptos actifs créent, certes, de nouvelles opportunités mais aussi et surtout des risques d’un nouveau genre.
Au-delà des chocs exogènes qu’il faut déjà maîtriser, Tiémoko Meyliet Koné soutient, enfin, que l’adaptation des économies de l’Umoa aux changements climatiques et à la transition énergétique nécessite des financements importants.
Bassirou MBAYE
Tiémoko Meyliet Koné, en l’occurrence, est d’avis que l’objectif de parvenir à une transformation structurelle de l’économie, est un enjeu stratégique de promotion du développement qui demeure une constante préoccupation de tous les pays membres de l’Union monétaire Ouest africaine (Umoa).
Selon l’ancien gouverneur de la BCEAO, parvenir à cet objectif, impose de maintenir des efforts d’investissements publics et privés pour pérenniser une croissance raisonnable au profit de l’activité économique.
Attente de mutations dans le système bancaire et financier de l’Umoa
De plus, M. Koné fait remarquer que les États de l’Umoa abordent tous ces défis de la transformation structurelle au moment où les conditions financières à l’échelle mondiale ne sont guère favorables à la mobilisation des ressources sur les marchés internationaux dans un contexte de hausse des prix et de fortes demandes sociales.
Face à cette situation, le vice-président ivoirien note que « des mutations de notre système bancaire et financier sont attendues afin d’accompagner les évolutions escomptées de nos économies ».
Ainsi, il a souligné que les mutations technologiques caractérisées par l’éclosion des Fintechs, de l’intelligence artificielle, des big data et des cryptos actifs créent, certes, de nouvelles opportunités mais aussi et surtout des risques d’un nouveau genre.
Au-delà des chocs exogènes qu’il faut déjà maîtriser, Tiémoko Meyliet Koné soutient, enfin, que l’adaptation des économies de l’Umoa aux changements climatiques et à la transition énergétique nécessite des financements importants.
Bassirou MBAYE