Les participants du forum MEDAYS réunis pour la 11ème édition de cette conférence internationale de haut niveau, après trois jours de débats et d’ateliers de réflexion sur les enjeux internationaux, ont émis quelques recommandations pour l‘adhésion du Maroc à la Cedeao. Sur cette question, les participants recommandent que la négociation
d’adhésion prenne en compte les acquis de l’une et de l’autre partie, issus des accords avec les partenaires extérieurs, notamment ceux avec l’Union européenne. «A cet effet, l’adhésion du Maroc, qui dispose d’un Statut avancé avec l’Union européenne, pourrait permettre que les pays de la Cedeao et le Maroc organisent une convergence de leurs accords respectifs avec e Les temporalités du processus de convergence des accords avec les acteurs extérieurs pourraient être découplés de la négociation d’adhésion en elle-même », lit-on dans la déclaration de cette rencontre qui s’est déroulée à Tanger au Maroc. Selon le document, les participants soulignent l’importance du travail de veille et de sensibilisation de la société civile concernant cette intégration régionale. Soulignant que l’adhésion à la Cedeao est une
étape importante dans le processus d’intégration africaine du Maroc, ils estiment que celle-ci devrait être une cause nationale incluant toutes les composantes de la société civile marocaine (ONG, associations, médias, universités…)
Un fonds de soutien au TPME
Les participants au Forum Medays recommandent également que l’adhésion du Maroc puisse prendre la forme d’un acte additionnel communautaire organisant la négociation et la co convergence entre le Maroc et la Cedeao en différents volets thématiques. Ils recommandent aussi que le Maroc puisse prendre part pleinement aux travaux de prospective et de discussions politiques concernant l’avenir de la vision 2020 de la Cedeao et la conception d’une nouvelle vision de développement régional ambitieuse, au service de politiques communautaires économiques, industrielles et agricoles innovantes et en adéquation
avec les besoins des populations et au service de la liberté de circulation des biens et des personnes. L’autre recommandation porte sur la mise en œuvre de nouvelles solutions de financement des infrastructures régionales d’intégration, dont les infrastructures numériques, tout en travaillant davantage sur le transfert de compétences et technologiques entre les pays africains. Il y a également comme recommandation, l’élaboration d’une stratégie régionale Sud-Sud de la formation professionnelle pour qu’elle profite, dans une démarche inclusive, à l’ensemble de la population de la sous-région en adéquation avec les métiers de proximité mais aussi au développement de l’industrie et des nouvelles technologies dans les pays africains. En fin les participants recommandent la création d’un
fonds régional pour le soutien des TPME (Petites et Moyennes Entreprises) de l'Afrique de l’Ouest qui serait mis en place grâce à la Banque d'investissement pour le développement de la Cedeao (Bidc), et viserait à renforcer et à préserver les activités productives des TPME jugées viables, mais connaissant des « difficultés d’ordre conjoncturel».
Adou Faye
d’adhésion prenne en compte les acquis de l’une et de l’autre partie, issus des accords avec les partenaires extérieurs, notamment ceux avec l’Union européenne. «A cet effet, l’adhésion du Maroc, qui dispose d’un Statut avancé avec l’Union européenne, pourrait permettre que les pays de la Cedeao et le Maroc organisent une convergence de leurs accords respectifs avec e Les temporalités du processus de convergence des accords avec les acteurs extérieurs pourraient être découplés de la négociation d’adhésion en elle-même », lit-on dans la déclaration de cette rencontre qui s’est déroulée à Tanger au Maroc. Selon le document, les participants soulignent l’importance du travail de veille et de sensibilisation de la société civile concernant cette intégration régionale. Soulignant que l’adhésion à la Cedeao est une
étape importante dans le processus d’intégration africaine du Maroc, ils estiment que celle-ci devrait être une cause nationale incluant toutes les composantes de la société civile marocaine (ONG, associations, médias, universités…)
Un fonds de soutien au TPME
Les participants au Forum Medays recommandent également que l’adhésion du Maroc puisse prendre la forme d’un acte additionnel communautaire organisant la négociation et la co convergence entre le Maroc et la Cedeao en différents volets thématiques. Ils recommandent aussi que le Maroc puisse prendre part pleinement aux travaux de prospective et de discussions politiques concernant l’avenir de la vision 2020 de la Cedeao et la conception d’une nouvelle vision de développement régional ambitieuse, au service de politiques communautaires économiques, industrielles et agricoles innovantes et en adéquation
avec les besoins des populations et au service de la liberté de circulation des biens et des personnes. L’autre recommandation porte sur la mise en œuvre de nouvelles solutions de financement des infrastructures régionales d’intégration, dont les infrastructures numériques, tout en travaillant davantage sur le transfert de compétences et technologiques entre les pays africains. Il y a également comme recommandation, l’élaboration d’une stratégie régionale Sud-Sud de la formation professionnelle pour qu’elle profite, dans une démarche inclusive, à l’ensemble de la population de la sous-région en adéquation avec les métiers de proximité mais aussi au développement de l’industrie et des nouvelles technologies dans les pays africains. En fin les participants recommandent la création d’un
fonds régional pour le soutien des TPME (Petites et Moyennes Entreprises) de l'Afrique de l’Ouest qui serait mis en place grâce à la Banque d'investissement pour le développement de la Cedeao (Bidc), et viserait à renforcer et à préserver les activités productives des TPME jugées viables, mais connaissant des « difficultés d’ordre conjoncturel».
Adou Faye