Mme Hakima El Haite a assuré que les changements climatiques offraient à l’Afrique la possibilité de choisir son propre modèle de développement durable. Elle intervenait à la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition des cycles de conférences, sur les stratégies économiques et sociales, pour accélérer la croissance et l’émergence des pays africains, une initiative du Think Tank, « Africa 2025 », co présidé par Mostapha Mellouk, patron de Casablanca Médias Partners et Amadou Makhtar Ba, PDG de AllAfrica global Média. Mme Haite a indiqué par ailleurs que l’Afrique avait la possibilité d’avoir les moyens financiers pour mener la lutte surtout avec les accords de Paris. 100 milliards de dollars seront en effet disponibles, chaque année, à partir de 2020, pour les programmes initiés par les pays dans le cadre de cette lutte. Mme le ministre est convaincu que l’Afrique doit malgré le fait qu’elle n’encaissera qu’une part insignifiante de cette importante manne financière et le lourd tribut qu’elle est obligée de supporter à cause d’une situation dont elle n’est pas le principal responsable se mobiliser, pour le suivi et la mise en œuvre effective de l’accord « historique » de Paris, sur le climat. Cela d’autant plus que la COP 22 se tient en terre africaine, au Maroc. L’Afrique doit juste selon le ministre déléguée à l’environnement du Maroc renforcer ses capacités afin de pouvoir faire des propositions concrètes, lesquelles pourront refléter les intérêts nationaux, à la COP 22. La dimension africaine de la COP 22, avec « la célébration de la coopération Sud Sud » doit déboucher sur la création d’une nouvelle civilisation, une civilisation décarbonisée a souhaité Hakima El Haite. Organisée à Rabat, la capitale politique du Maroc, le jeudi 28 avril 2016, cette seconde édition des cycles de conférences « Africa 2025 » avait pour thème : « Résilience africaine face aux risques climatiques et aux catastrophes naturelles ».
Ismaila BA, Envoyé spécial à Rabat
Ismaila BA, Envoyé spécial à Rabat