Depuis un certain nombre d’années, le continent africain a amorcé un nouveau tournant. Et il faut dire que cette nouvelle posture lui a été bénéfique. Car elle est le continent qui croit le plus sur le plan économique depuis quelques années. Toutefois, son potentiel de croissance, certes important, demeure entravé par plusieurs facteurs, notamment, la faible productivité, le faible accès à l’infrastructure et le capital humain limité.
Pour pallier à ces défis, Yacine Fall, la représentante résidente de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Maroc, croit que l’Afrique doit mettre le paquet dans la mobilisation des ressources. Yacine Fall s’exprimait à la cérémonie d`ouverture des Cycles de Conférences sur les Stratégies Economiques et Sociales pour accélérer la Croissance et l`Emergence des Pays Africains et ayant pour Enjeux des politiques fiscales dans la transformation économique en Afrique à l’horizon 2025». Cette conférence se déroule à Casablanca à l`initiative de AllAfrica Global Média et Casablanca Média Partners.
Selon Yacine Fall, il faut une politique fiscale incitative pour générer des ressources supplémentaires pour financer les besoins des pays africains et réduire progressivement la dépendance à l’aide étrangère. De même, il y a lieu d’élargir l’assiette fiscale pour amener les gens qui ne paient pas l’impôt à le faire. Ceci est particulièrement important dans les pays africains, caractérisés par un secteur privé très limité et un tissu productif concentré. Pour s’attaquer à cette problématique, deux chantiers importants ont été entrepris dans la plupart des pays. Il y a aussi la nécessité d’intégrer le secteur informel. Cette approche est importante aux yeux de Yacine Fall par le fait que l’effort consenti pour intégrer le secteur informel dans l’économie formelle a le double avantage de permettre l’élargissement de l’assiette fiscale mais aussi d’offrir à cette population la possibilité d’avoir un accès au financement pour développer davantage leurs activités génératrices de revenus.
Mais le plus important, aux yeux de Yacine Fall, semble être le renforcement des capacités de l’administration. C’est un défi de développement particulièrement prononcé dans les pays à faible revenus et sortant de crises de l’Afrique subsaharienne. Ces faibles capacités sont très souvent aggravées par la pratique de la corruption. Dans ce cadre, la BAD soutient plusieurs projets de renforcement des capacités institutionnelles des administrations en charge des recettes (fiscales et douanières).
«Il s’agit principalement d’activités de modernisation des outils de travail, à travers la dématérialisation des procédures pour réduire l’influence humaine et limiter la corruption, d’activités des formation à l’attention des agents fiscaux pour pouvoir améliorer leurs capacités de contrôle et renforcer leur déontologie, comme ce qui a été fait en Guinée», explique-t-elle.
Ismaila Ba, envoyé spécial à Casablanca
Pour pallier à ces défis, Yacine Fall, la représentante résidente de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Maroc, croit que l’Afrique doit mettre le paquet dans la mobilisation des ressources. Yacine Fall s’exprimait à la cérémonie d`ouverture des Cycles de Conférences sur les Stratégies Economiques et Sociales pour accélérer la Croissance et l`Emergence des Pays Africains et ayant pour Enjeux des politiques fiscales dans la transformation économique en Afrique à l’horizon 2025». Cette conférence se déroule à Casablanca à l`initiative de AllAfrica Global Média et Casablanca Média Partners.
Selon Yacine Fall, il faut une politique fiscale incitative pour générer des ressources supplémentaires pour financer les besoins des pays africains et réduire progressivement la dépendance à l’aide étrangère. De même, il y a lieu d’élargir l’assiette fiscale pour amener les gens qui ne paient pas l’impôt à le faire. Ceci est particulièrement important dans les pays africains, caractérisés par un secteur privé très limité et un tissu productif concentré. Pour s’attaquer à cette problématique, deux chantiers importants ont été entrepris dans la plupart des pays. Il y a aussi la nécessité d’intégrer le secteur informel. Cette approche est importante aux yeux de Yacine Fall par le fait que l’effort consenti pour intégrer le secteur informel dans l’économie formelle a le double avantage de permettre l’élargissement de l’assiette fiscale mais aussi d’offrir à cette population la possibilité d’avoir un accès au financement pour développer davantage leurs activités génératrices de revenus.
Mais le plus important, aux yeux de Yacine Fall, semble être le renforcement des capacités de l’administration. C’est un défi de développement particulièrement prononcé dans les pays à faible revenus et sortant de crises de l’Afrique subsaharienne. Ces faibles capacités sont très souvent aggravées par la pratique de la corruption. Dans ce cadre, la BAD soutient plusieurs projets de renforcement des capacités institutionnelles des administrations en charge des recettes (fiscales et douanières).
«Il s’agit principalement d’activités de modernisation des outils de travail, à travers la dématérialisation des procédures pour réduire l’influence humaine et limiter la corruption, d’activités des formation à l’attention des agents fiscaux pour pouvoir améliorer leurs capacités de contrôle et renforcer leur déontologie, comme ce qui a été fait en Guinée», explique-t-elle.
Ismaila Ba, envoyé spécial à Casablanca