Le débat sur les sources de financement a suggéré des solutions innovantes et plus souples pour les entreprises, avant de se focaliser sur le secteur informel. Un secteur qui constitue l'essentiel du secteur privé, avec une création d'emplois très importante, mais qui échappe à toute réglementation dont la collecte de taxes. Pour Kodeidja Diallo, il faut véritablement aider le secteur informel à devenir formel. Selon elle, cela nécessite des programmes de renforcement de capacités, d'organisation et de gestion des entreprises. Il s'agit aussi, a-t-elle indiqué, de leur faciliter l'accès aux micro-crédits afin de les amener à passer au stade formel.
Pour l'intervenant Khaled Al-Aboodi de la société ICD d'Algérie, les gouvernements africains doivent prendre les mesures appropriées pour que cette économie parallèle cesse d'exister. Mais il s'empressera d'ajouter que cela ne doit pas se faire par la répression. Il faut plutôt mettre en place un système d'accompagnement qui motive les acteurs du secteur à entrer dans les rangs du secteur formel.
Quant au panel sur les clés pour la nécessaire révolution en matière d'affaires et d'investissement en Afrique, il a mis l'accent sur l'importance d'un environnement incitatif et sur la lutte contre la corruption. Pour Solomon Asamoah, il faut offrir au secteur privé ce dont il a le plus besoin, à savoir un environnement propice. Et pour avoir cet environnement, il faut une véritable volonté politique pour engager des réformes, a-t-il ajouté.
Asamoah a terminé son intervention en disant : « Pour qu'il y ait un réel changement, dans l'intérêt des affaires et de l'investissement en Afrique, il faut : des politiques incitatives, responsabiliser les acteurs, y compris les autorités gouvernementales, appliquer la règlementation et engager les réformes nécessaires».
La transparence doit venir de tous les côtés et surtout du gouvernement et du secteur privé, a dit pour sa part Mo Ibrahim, président de la Fondation Mo Ibrahim. Le panel « Doing Business in Africa » a vu, entre autres, la participation du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, de l'ancien Premier ministre de Géorgie, Nika Gilauri, et du Vice-président de la Société financière internationale (IFC), Jean-Philippe Prosper.
African Development Bank Group
Pour l'intervenant Khaled Al-Aboodi de la société ICD d'Algérie, les gouvernements africains doivent prendre les mesures appropriées pour que cette économie parallèle cesse d'exister. Mais il s'empressera d'ajouter que cela ne doit pas se faire par la répression. Il faut plutôt mettre en place un système d'accompagnement qui motive les acteurs du secteur à entrer dans les rangs du secteur formel.
Quant au panel sur les clés pour la nécessaire révolution en matière d'affaires et d'investissement en Afrique, il a mis l'accent sur l'importance d'un environnement incitatif et sur la lutte contre la corruption. Pour Solomon Asamoah, il faut offrir au secteur privé ce dont il a le plus besoin, à savoir un environnement propice. Et pour avoir cet environnement, il faut une véritable volonté politique pour engager des réformes, a-t-il ajouté.
Asamoah a terminé son intervention en disant : « Pour qu'il y ait un réel changement, dans l'intérêt des affaires et de l'investissement en Afrique, il faut : des politiques incitatives, responsabiliser les acteurs, y compris les autorités gouvernementales, appliquer la règlementation et engager les réformes nécessaires».
La transparence doit venir de tous les côtés et surtout du gouvernement et du secteur privé, a dit pour sa part Mo Ibrahim, président de la Fondation Mo Ibrahim. Le panel « Doing Business in Africa » a vu, entre autres, la participation du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, de l'ancien Premier ministre de Géorgie, Nika Gilauri, et du Vice-président de la Société financière internationale (IFC), Jean-Philippe Prosper.
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