Libreville, la capitale gabonaise sera la semaine prochaine, au centre des tractations économiques et commerciales entre les pays d’Afrique et les Etats-Unis, dans le cadre de la 14è édition de l’AGOA, (African growth and opportunity act). Une loi américaine visant l’amélioration des échanges commerciaux entre les Etats-Unis et le continent africain. Un rendez-vous des affaires auquel une quarantaine de pays ont déjà confirmé leur participation, ont indiqué les organisateurs. Pour le ministre gabonais du Commerce, Gabriel Tchango, qui a invité toutes les composantes de la nation à la mobilisation en vue de la réussite de cet événement, « l’organisation de cette 14e édition au Gabon est une aubaine pour les opérateurs économiques gabonais et africains désireux d’exporter leurs produits sur le marché des Etats-Unis » .
Il ne pouvait pas en être autrement, car selon des sources diplomatiques, l’AGOA, depuis 10 ans, a été l’un des principaux outils des Etats-Unis pour développer des partenariats actifs et stimuler le développement du commerce et de l’investissement en Afrique. A en croire Katherine Brucker, chargé d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis au Gabon, « grâce à l’AGOA, l’Afrique a diversifié son économie. Les exportations africaines de l’AGOA non liées aux recettes pétrolières vers les Etats-Unis, en 2013, ont été de 4,9 milliards de dollars, soit près de 4 fois le niveau de 2001, lorsque l’AGOA a commencé. Et l’investissement de l’AGOA a permis la création de plus de 300 000 emplois en Afrique subsaharienne » . Des chiffres qui laissent croire qu’il faut non seulement diversifier, mais aussi consolider ce rendez-vous d’affaires en vue d’un partenariat gagnant-gagnant entre les pays africains et leur partenaire américain.
Loi révisée
Selon la Chambre de commerce, d’industries, des mines et de l’artisanat (Ccima) plus d’une trentaine d’entreprises camerounaises ont déjà confirmé leur participation, « mais tout laisse croire ce nombre sera dépassé » , explique-t-on au sein de cette représentation consulaire. Et pour cause, « nous sommes convaincus que le Cameroun sera bien représenté à ce forum annuel qui sera présidé par le secrétaire d’Etat américain John Kerry » .
Dans cette perspective, une réunion d’évaluation a été organisée le 18 août 2015 à Douala, l’objectif étant de « préparer les patrons camerounais à mieux tirer profit des assises de Libreville ».
Mis en place au début des années 2000, le partenariat Etats-Unis et l’Afrique à travers l’AGOA qui accorde à des tarifs préférentiels des exportations africaines en direction des Etats-Unis a été révisé en juillet 2015. Toutefois, l’une des principales innovations, c’est qu’au lieu de trois ans par le passé comme stipulaient la convention, désormais, il faudra dix ans pour les différentes parties pour mieux asseoir leurs projets, « ce qui constitue un nouveau départ », se félicite-t-on déjà dans certains milieux d’affaires en Afrique.
Lesafriques
Il ne pouvait pas en être autrement, car selon des sources diplomatiques, l’AGOA, depuis 10 ans, a été l’un des principaux outils des Etats-Unis pour développer des partenariats actifs et stimuler le développement du commerce et de l’investissement en Afrique. A en croire Katherine Brucker, chargé d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis au Gabon, « grâce à l’AGOA, l’Afrique a diversifié son économie. Les exportations africaines de l’AGOA non liées aux recettes pétrolières vers les Etats-Unis, en 2013, ont été de 4,9 milliards de dollars, soit près de 4 fois le niveau de 2001, lorsque l’AGOA a commencé. Et l’investissement de l’AGOA a permis la création de plus de 300 000 emplois en Afrique subsaharienne » . Des chiffres qui laissent croire qu’il faut non seulement diversifier, mais aussi consolider ce rendez-vous d’affaires en vue d’un partenariat gagnant-gagnant entre les pays africains et leur partenaire américain.
Loi révisée
Selon la Chambre de commerce, d’industries, des mines et de l’artisanat (Ccima) plus d’une trentaine d’entreprises camerounaises ont déjà confirmé leur participation, « mais tout laisse croire ce nombre sera dépassé » , explique-t-on au sein de cette représentation consulaire. Et pour cause, « nous sommes convaincus que le Cameroun sera bien représenté à ce forum annuel qui sera présidé par le secrétaire d’Etat américain John Kerry » .
Dans cette perspective, une réunion d’évaluation a été organisée le 18 août 2015 à Douala, l’objectif étant de « préparer les patrons camerounais à mieux tirer profit des assises de Libreville ».
Mis en place au début des années 2000, le partenariat Etats-Unis et l’Afrique à travers l’AGOA qui accorde à des tarifs préférentiels des exportations africaines en direction des Etats-Unis a été révisé en juillet 2015. Toutefois, l’une des principales innovations, c’est qu’au lieu de trois ans par le passé comme stipulaient la convention, désormais, il faudra dix ans pour les différentes parties pour mieux asseoir leurs projets, « ce qui constitue un nouveau départ », se félicite-t-on déjà dans certains milieux d’affaires en Afrique.
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