Afin de palier à cette insuffisance, la FAO, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l'Union pour la Méditerranée (UpM) organisent conjointement une conférence de deux jours, les 5 et 6 mai 2015, intitulée « Forum sur la contribution du secteur privé à la sécurité alimentaire dans la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen ».
Cet évènement, qui vise à approfondir les relations entre les secteurs public et privé pour mobiliser les investissements dans les systèmes agricoles et alimentaires, a rassemblé mardi à Barcelone, en Espagne, des hauts responsables politiques et des représentants d'institutions financières, du secteur privé, de centres de recherche et des milieux universitaires.
« Les pays de la région méridionale et orientale du bassin méditerranéen importent la moitié de leurs produits alimentaires de base. Les importations de produits agricoles alimentaires dans la région ont augmenté de 69 milliards de dollars (soit 63 %) de 2002 à 2013 », a constaté la FAO dans un communiqué de presse.
« Parallèlement, les exportations ont quintuplé depuis 2000, atteignant 31 milliards de dollars, ce qui reflète notamment des hausses spectaculaires de livraisons de fruits et de légumes à destination des marchés du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord », a ajouté l'agence, pour qui cette forte demande de produits alimentaires de base est due à la croissance rapide de la population dans cette région qui dispose de ressources naturelles limitées et est extrêmement vulnérable au changement climatique.
Les participants au Forum tenteront de trouver le moyen de pallier au manque d'investissement et à la participation insuffisante du secteur privé dans l'agriculture de la région. Les discussions devraient notamment porter sur le développement de la production locale de fruits et de légumes pour l'exportation ; la diversification accrue des fournisseurs de produits importés et des marchés d'exportation ; une amélioration des politiques de passation de marchés complétée par des politiques bien conçues de réserves stratégiques ; une meilleure structuration des filières du secteur alimentaire ; une augmentation des investissements dans la recherche-développement ; et la réduction des coûts des processus d'importation.
UN News/allafrica.com
Cet évènement, qui vise à approfondir les relations entre les secteurs public et privé pour mobiliser les investissements dans les systèmes agricoles et alimentaires, a rassemblé mardi à Barcelone, en Espagne, des hauts responsables politiques et des représentants d'institutions financières, du secteur privé, de centres de recherche et des milieux universitaires.
« Les pays de la région méridionale et orientale du bassin méditerranéen importent la moitié de leurs produits alimentaires de base. Les importations de produits agricoles alimentaires dans la région ont augmenté de 69 milliards de dollars (soit 63 %) de 2002 à 2013 », a constaté la FAO dans un communiqué de presse.
« Parallèlement, les exportations ont quintuplé depuis 2000, atteignant 31 milliards de dollars, ce qui reflète notamment des hausses spectaculaires de livraisons de fruits et de légumes à destination des marchés du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord », a ajouté l'agence, pour qui cette forte demande de produits alimentaires de base est due à la croissance rapide de la population dans cette région qui dispose de ressources naturelles limitées et est extrêmement vulnérable au changement climatique.
Les participants au Forum tenteront de trouver le moyen de pallier au manque d'investissement et à la participation insuffisante du secteur privé dans l'agriculture de la région. Les discussions devraient notamment porter sur le développement de la production locale de fruits et de légumes pour l'exportation ; la diversification accrue des fournisseurs de produits importés et des marchés d'exportation ; une amélioration des politiques de passation de marchés complétée par des politiques bien conçues de réserves stratégiques ; une meilleure structuration des filières du secteur alimentaire ; une augmentation des investissements dans la recherche-développement ; et la réduction des coûts des processus d'importation.
UN News/allafrica.com