En effet, entre 2007 et 2013, les IDE à l’Afrique étaient sur une tendance ascendante. Ils sont pourtant retombés à 49.4 milliards USD en 2014, avant de rebondir à 57.5 milliards en 2015, selon des estimations du FMI (2015a). L’investissement reste fortement centré sur les pays riches en ressources même si les autres pays gagnent en attractivité. En tête des opérations, le secteur des industries extractives, les infrastructures et les industries de biens de consommation.
Les estimations plus basses de la CNUCED pour 2015s’expliquent par une baisse marquée des investissements au Mozambique (-21%), au Nigeria (-27%) et en Afrique du Sud (-74%). L’utilisation des données de la CNUCED plutôt que celles du FMI amène à conclure à une chute des apports privés à l’Afrique de 19.5% en 2015, à 116 milliards USD. Au total, les apports financiers auraient reculé de 12.8%, à 188.8 milliards USD.
Les flux de portefeuille sont en repli, de 23 milliards USD en 2014 à 13 milliards USD en 2015. Au second semestre 2015, les sorties de portefeuille sont nettes, tandis que les opérations obligataires sont restées relativement stables. Le crédit net des banques commerciales occupe une part minime dans les autres sources de financement : il a reculé de 3.8 milliards USD en 2014 à 500 millions en 2015 et devrait continuer à s’éroder en 2016.
Pathé TOURE
Les estimations plus basses de la CNUCED pour 2015s’expliquent par une baisse marquée des investissements au Mozambique (-21%), au Nigeria (-27%) et en Afrique du Sud (-74%). L’utilisation des données de la CNUCED plutôt que celles du FMI amène à conclure à une chute des apports privés à l’Afrique de 19.5% en 2015, à 116 milliards USD. Au total, les apports financiers auraient reculé de 12.8%, à 188.8 milliards USD.
Les flux de portefeuille sont en repli, de 23 milliards USD en 2014 à 13 milliards USD en 2015. Au second semestre 2015, les sorties de portefeuille sont nettes, tandis que les opérations obligataires sont restées relativement stables. Le crédit net des banques commerciales occupe une part minime dans les autres sources de financement : il a reculé de 3.8 milliards USD en 2014 à 500 millions en 2015 et devrait continuer à s’éroder en 2016.
Pathé TOURE