M. Makhtar Diop vice président pour la région Afrique de la Banque mondiale.
Il s’exprimait lors de la présentation en visioconférence du rapport de la Banque mondiale sur la pauvreté en Afrique à l’occasion de la Journée internationale de l’élimination de la pauvreté.
« Nous avons assez de terres arables en Afrique pour développer l’agriculture. Donc il y a de la place aussi bien pour l’agriculture familiale et l’agrobusiness », a –t-il affirmé M. Diop. De l’avis du vice président de la Banque mondiale, si le continent africain veut avoir des taux de croissance plus élevés, il est essentiel de développer l’agriculture.
Sur les aspects non monétaires de la pauvreté, Makhtar Diop soutient que les dépenses des ménages dans le secteur de l’éducation sont beaucoup moins élevées du fait de la gratuité de l’éducation. Ce qui n’est pas le cas dans le domaine de la santé. « En Afrique, on constate que moins de 20% des diplômés de l’enseignement supérieur sont formés dans les sciences et les mathématiques contre 40% en Asie », a déploré M. Diop pour qui la réorientation de ce constat contribuera à la lutte contre la pauvreté. Il a salué, dans la même mouvance la politique de couverture maladie universelle en cours au Kenya et au Sénégal.
Sur un autre registre, le vice président de la Banque mondiale est convaincu que les changements fondamentaux dans une société viennent de l’intérieur. « Fondamentalement c’est cette société qui décide du rythme avec lequel elle veut aller de l’avant. Ce n’est pas la Banque Mondiale qui le fera à sa place », avance Makhtar Diop.
El Hadj Diakhaté
« Nous avons assez de terres arables en Afrique pour développer l’agriculture. Donc il y a de la place aussi bien pour l’agriculture familiale et l’agrobusiness », a –t-il affirmé M. Diop. De l’avis du vice président de la Banque mondiale, si le continent africain veut avoir des taux de croissance plus élevés, il est essentiel de développer l’agriculture.
Sur les aspects non monétaires de la pauvreté, Makhtar Diop soutient que les dépenses des ménages dans le secteur de l’éducation sont beaucoup moins élevées du fait de la gratuité de l’éducation. Ce qui n’est pas le cas dans le domaine de la santé. « En Afrique, on constate que moins de 20% des diplômés de l’enseignement supérieur sont formés dans les sciences et les mathématiques contre 40% en Asie », a déploré M. Diop pour qui la réorientation de ce constat contribuera à la lutte contre la pauvreté. Il a salué, dans la même mouvance la politique de couverture maladie universelle en cours au Kenya et au Sénégal.
Sur un autre registre, le vice président de la Banque mondiale est convaincu que les changements fondamentaux dans une société viennent de l’intérieur. « Fondamentalement c’est cette société qui décide du rythme avec lequel elle veut aller de l’avant. Ce n’est pas la Banque Mondiale qui le fera à sa place », avance Makhtar Diop.
El Hadj Diakhaté