Donner aux gouvernements africains l'accès à une assistance technique locale et internationale de qualité en matière d'identification, de hiérarchisation et de réforme des réglementations et législations agricoles qui entravent ou limitent les investissements privés dans les petites et/ou moyennes entreprises agroalimentaires, tels sont les objectifs que s'est fixés l'Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA). Elle vient de lancer, le mardi 23 février 2014, à Ouagadougou, le projet «Micro-réforme pour l'entreprenariat agricole et agro-alimentaire en Afrique (MIRA)». D'un coût d'environ cinq cents millions (500 000 000) de francs CFA, ce projet qui va s'étendre sur cinq ans, couvre cinq pays dont le Burkina Faso. Et cet atelier va permettre, aux dires du représentant du ministre en charge de l'agriculture, Jean Paul Bationo, de présenter l'initiative Micro-réforme pour le secteur agricole et agroalimentaire Afrique (MIRA), de partager le contenu du rapport d'évaluation sur la politique et la réglementation en cours dans le secteur agricole et agroalimentaire. Mais également, d'identifier cinq (5) réformes prioritaires à réaliser afin de lever les goulots d'étranglement à l'investissement dans le secteur agricole et d'élaborer un plan d'actions de mise en œuvre du projet MIRA au Burkina Faso qui définit clairement les rôles et les responsabilités de chaque acteur. Déclinant la politique du gouvernement dans le domaine agricole, il a expliqué que le projet MIRA va permettre au pays de bénéficier de l'expertise locale et internationale appropriée, susceptible d'aider nos techniciens à procéder à des évaluations et d'orienter les décisions en matière de développement.
Pionnier en Afrique francophone
Pour le coordonnateur national, Denis Ouédraogo, il s'agit, à travers ce projet, de baliser le terrain afin d'atteindre la sécurité alimentaire et d'améliorer par la même occasion, les conditions de vie des populations. «Un problème bien connu et bien cerné est à moitié résolu», a dit le coordonateur national. C'est pourquoi il pense qu'il faut travailler à rendre le secteur agricole plus sécurisé et créer la confiance nécessaire avec les institutions financières pour permettre un meilleur financement des activités.
Selon le représentant de la présidente d'AGRA, Joseph Sedgo, ce projet va faciliter et promouvoir l'implication des acteurs du secteur privé dans l'entreprenariat rural au Burkina Faso tout en levant les points de blocage en matière de politique agricole. Conscient que sans la contribution effective du secteur privé, l'entreprenariat agricole en Afrique et particulièrement au "pays des Hommes intègres" ne saurait être ni viable, ni compétitif et encore moins effectif dans le moyen et court terme, M. Sedgo a sollicité une implication sans faille des autorités pour la réussite du projet. Seul pays francophone en Afrique de l'Ouest à avoir bénéficié de ce projet, Joseph Sedgo a expliqué le choix du Burkina Faso par l'engagement des autorités du pays en faveur de l'avènement d'une véritable révolution verte et une expansion de l'entreprenariat rural en particulier et à la bonne collaboration entre sa structure et le pays.
Avant le lancement de ce projet, c'est plus de neuf milliards cinq cents millions (9 500 000 000) de francs CFA que l'Alliance pour une révolution verte en Afrique a injectés dans plusieurs domaines au Burkina Faso.
Pionnier en Afrique francophone
Pour le coordonnateur national, Denis Ouédraogo, il s'agit, à travers ce projet, de baliser le terrain afin d'atteindre la sécurité alimentaire et d'améliorer par la même occasion, les conditions de vie des populations. «Un problème bien connu et bien cerné est à moitié résolu», a dit le coordonateur national. C'est pourquoi il pense qu'il faut travailler à rendre le secteur agricole plus sécurisé et créer la confiance nécessaire avec les institutions financières pour permettre un meilleur financement des activités.
Selon le représentant de la présidente d'AGRA, Joseph Sedgo, ce projet va faciliter et promouvoir l'implication des acteurs du secteur privé dans l'entreprenariat rural au Burkina Faso tout en levant les points de blocage en matière de politique agricole. Conscient que sans la contribution effective du secteur privé, l'entreprenariat agricole en Afrique et particulièrement au "pays des Hommes intègres" ne saurait être ni viable, ni compétitif et encore moins effectif dans le moyen et court terme, M. Sedgo a sollicité une implication sans faille des autorités pour la réussite du projet. Seul pays francophone en Afrique de l'Ouest à avoir bénéficié de ce projet, Joseph Sedgo a expliqué le choix du Burkina Faso par l'engagement des autorités du pays en faveur de l'avènement d'une véritable révolution verte et une expansion de l'entreprenariat rural en particulier et à la bonne collaboration entre sa structure et le pays.
Avant le lancement de ce projet, c'est plus de neuf milliards cinq cents millions (9 500 000 000) de francs CFA que l'Alliance pour une révolution verte en Afrique a injectés dans plusieurs domaines au Burkina Faso.