A titre d’exemple, il a dit que le Lesotho affiche un taux de 13,6% tandis que l’Ethiopie atteint un taux de 38, 6%. Ce contraste, selon lui, met en évidence la nécessité d’harmoniser et de réformer nos systèmes fiscaux pour garantir une mobilisation optimale des ressources.
Il s’exprimait mardi, 15 avril à Dakar, lors une conférence internationale sur la fiscalité de l’économie numérique. Un événement organisé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (Acbf), en collaboration avec le ministère des finances et du budget et le ministère de l’économie, du plan et de la coopération du Sénégal avec le soutien de l’Union africaine et de la Finlande.
M. Bitèye a soutenu dans la foulée que la révolution digitale pose un défi fiscal crucial. En effet, a-t-ill dit, aujourd’hui, moins de 20% des pays africains ont mis en place des régimes fiscaux adaptés aux services numériques.
Ce qui entraîne, à l’en croire, des pertes fiscales estimées à 6,5 milliards de dollars par année. En ce sens, il a confié qu’une harmonisation fiscale permettrait non seulement de lutter contre l’évasion fiscale mais aussi d’assurer une répartition plus juste des richesses générées par l’économie numérique.
Pour répondre à ces enjeux, Mamadou Bitèye est d’avis que les administrations fiscales africaines doivent embrasser la transformation digitale. Pour lui, l’intégration des technologies numériques dans les processus fiscaux renforcera leur efficacité, leur transparence et leur responsabilité, garantissant ainsi une fiscalité adaptée aux réalités économiques contemporaines et contextuelles.
Bassirou MBAYE
Il s’exprimait mardi, 15 avril à Dakar, lors une conférence internationale sur la fiscalité de l’économie numérique. Un événement organisé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (Acbf), en collaboration avec le ministère des finances et du budget et le ministère de l’économie, du plan et de la coopération du Sénégal avec le soutien de l’Union africaine et de la Finlande.
M. Bitèye a soutenu dans la foulée que la révolution digitale pose un défi fiscal crucial. En effet, a-t-ill dit, aujourd’hui, moins de 20% des pays africains ont mis en place des régimes fiscaux adaptés aux services numériques.
Ce qui entraîne, à l’en croire, des pertes fiscales estimées à 6,5 milliards de dollars par année. En ce sens, il a confié qu’une harmonisation fiscale permettrait non seulement de lutter contre l’évasion fiscale mais aussi d’assurer une répartition plus juste des richesses générées par l’économie numérique.
Pour répondre à ces enjeux, Mamadou Bitèye est d’avis que les administrations fiscales africaines doivent embrasser la transformation digitale. Pour lui, l’intégration des technologies numériques dans les processus fiscaux renforcera leur efficacité, leur transparence et leur responsabilité, garantissant ainsi une fiscalité adaptée aux réalités économiques contemporaines et contextuelles.
Bassirou MBAYE