Officiellement présenté par le Gouvernement éthiopien, sa candidature avait été validée par l’Union Africaine (UA) lors du Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de janvier 2016 à Addis-Abeba. Dr Nkosazana Dlamini Zuma, alors présidente de la Commission de l'UA, lance officiellement la candidature africaine le 24 mai 2016 à Genève en marge de l'Assemblée mondiale de la Santé en présence de nombre de hauts responsables africains.
Un professionnel de la santé au parcours élogieux
À 52 ans, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus est actuellement Conseiller spécial auprès du premier ministre éthiopien après avoir été successivement ministre de la santé et des affaires étrangères de son pays. Il est titulaire d'un doctorat en santé communautaire et d'un master en sciences immunologiques des maladies infectieuses. C'est également un auteur prolifique, internationalement reconnu pour ses contributions pertinentes sur les grandes problématiques de santé publique.
Sur le plan international, le candidat de l'Afrique à fait ses preuves en occupant plusieurs postes prestigieux où beaucoup ont remarqué sa détermination et son pragmatisme dans le combat contre les grands challenges de santé publique auxquels font face nombre d'États, particulièrement ceux d'Afrique, d'Asie du Sud Est et de l'Amérique Latine. C'est ainsi qu'il a mené de grandes réformes à ONU-SIDA et au Fonds Mondial contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme pendant qu'il assurait la présidence du Conseil de ces organisations.
Dans son pays, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus est connu pour avoir modernisé et développé le secteur de la santé, dans un contexte où les ressources financières étaient rares. C'est ainsi qu'il a mené une grande campagne de couverture sanitaire universelle en recrutant 38,000 aide soignants pour couvrir la totalité des villages d'Ethiopie. Grâce à ce programme, 95% des 100 millions d'habitants du pays sont aujourd'hui à moins de 10 kilomètres d'un centre de santé de base.
Entre 2005 et 2015, l'Ethiopie a enregistré une baisse de 50% de la prévalence du Sida pendant que les décès causés par la maladie chutaient de près de 70%. Les chiffres sont tout aussi éloquents dans la lutte contre la tuberculose et le paludisme. C'est ainsi que sous son magistère le nombre de décès du à la tuberculose chute de 39% alors que ceux liés au paludisme baissent de 75%. De même des progrès significatifs sont notés dans le domaine de la santé maternelle et de la mortalité infantile.
Le candidat du continent ne manque donc pas d'atouts pour devenir directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé. S'il est élu en mai prochain, il sera le premier Africain à occuper ce poste prestigieux et si stratégique pour veiller sur la santé de la population mondiale à un moment où la menace des pandémies est de plus en plus pesante.
Restructurer et redynamiser l'OMS
Candidat de l'Union africaine, l'Ethiopien parcourt le continent et le monde pour exposer son programme et aller à la rencontre des populations pour voir de près la situation dans les coins les plus reculés.
Le 25 mars dernier, il était l'invité d'honneur à un déjeuner organisé à Paris avec les ambassadeurs accrédités auprès de l'Organisation Internationale de la Francophonie où il a fait une prestation très remarquée en exposant sa vision et son programme. Il s'est voulu rassurant en indiquant qu'il est le candidat qui comprend le mieux les enjeux de santé publique particulièrement ceux des pays d'Afrique francophone.
Au cours des dernier mois, il a silloné quelques capitales de nombre de pays francophones dont ceux de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, de Madagascar, du Congo Brazzaville, du Mali, et de la Guinée Conakry. Il confie avoir été reçu partout avec enthousiasme dans une "atmosphère de grande famille africaine" et compte visiter d'autres capitales francophones avant les élections au mois de mai 2017. D'ailleurs il s'est mis au français et promet d'atteindre un niveau convenable pour la fonction très prochainement.
Une fois portée à la tête de l’organisation, le candidat de l’Union Africaine a l’ambition de faire de l'OMS une organisation forte et efficace qui peut répondre aux nouveaux défis pour atteindre les Objectifs du Développement Durable (ODD) dans le domaine de la santé. Pour cela, il estime que l'OMS a besoin d'une gestion redynamisée qui combine des compétences requises dans les domaines de la santé publique, de la diplomatie et de la politique pour aborder les défis les plus urgents de l'heure.
Une élection décisive
Au moment où l'actuelle directrice générale de l'institution onusienne, la Chinoise Dr. Margaret Chan, termine son deuxième et dernier mandat, l'OMS fait face à de grans défis. Beaucoup ont encore à l'esprit les failles qui se sont révélées dans la gestion de la Crise de l'Ebola en 2014 et 2015. À noter que sur ce dossier Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a joué un rôle clé dans la réponse apportée de l'Union africaine. Il s'était notamment beaucoup investi aux côtés de la présidente de la Commission de l'époque pour apporter une réponse cohérente et effective ainsi qu'un soutien sans faille aux pays touchés.
Allafrica.com
Un professionnel de la santé au parcours élogieux
À 52 ans, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus est actuellement Conseiller spécial auprès du premier ministre éthiopien après avoir été successivement ministre de la santé et des affaires étrangères de son pays. Il est titulaire d'un doctorat en santé communautaire et d'un master en sciences immunologiques des maladies infectieuses. C'est également un auteur prolifique, internationalement reconnu pour ses contributions pertinentes sur les grandes problématiques de santé publique.
Sur le plan international, le candidat de l'Afrique à fait ses preuves en occupant plusieurs postes prestigieux où beaucoup ont remarqué sa détermination et son pragmatisme dans le combat contre les grands challenges de santé publique auxquels font face nombre d'États, particulièrement ceux d'Afrique, d'Asie du Sud Est et de l'Amérique Latine. C'est ainsi qu'il a mené de grandes réformes à ONU-SIDA et au Fonds Mondial contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme pendant qu'il assurait la présidence du Conseil de ces organisations.
Dans son pays, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus est connu pour avoir modernisé et développé le secteur de la santé, dans un contexte où les ressources financières étaient rares. C'est ainsi qu'il a mené une grande campagne de couverture sanitaire universelle en recrutant 38,000 aide soignants pour couvrir la totalité des villages d'Ethiopie. Grâce à ce programme, 95% des 100 millions d'habitants du pays sont aujourd'hui à moins de 10 kilomètres d'un centre de santé de base.
Entre 2005 et 2015, l'Ethiopie a enregistré une baisse de 50% de la prévalence du Sida pendant que les décès causés par la maladie chutaient de près de 70%. Les chiffres sont tout aussi éloquents dans la lutte contre la tuberculose et le paludisme. C'est ainsi que sous son magistère le nombre de décès du à la tuberculose chute de 39% alors que ceux liés au paludisme baissent de 75%. De même des progrès significatifs sont notés dans le domaine de la santé maternelle et de la mortalité infantile.
Le candidat du continent ne manque donc pas d'atouts pour devenir directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé. S'il est élu en mai prochain, il sera le premier Africain à occuper ce poste prestigieux et si stratégique pour veiller sur la santé de la population mondiale à un moment où la menace des pandémies est de plus en plus pesante.
Restructurer et redynamiser l'OMS
Candidat de l'Union africaine, l'Ethiopien parcourt le continent et le monde pour exposer son programme et aller à la rencontre des populations pour voir de près la situation dans les coins les plus reculés.
Le 25 mars dernier, il était l'invité d'honneur à un déjeuner organisé à Paris avec les ambassadeurs accrédités auprès de l'Organisation Internationale de la Francophonie où il a fait une prestation très remarquée en exposant sa vision et son programme. Il s'est voulu rassurant en indiquant qu'il est le candidat qui comprend le mieux les enjeux de santé publique particulièrement ceux des pays d'Afrique francophone.
Au cours des dernier mois, il a silloné quelques capitales de nombre de pays francophones dont ceux de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, de Madagascar, du Congo Brazzaville, du Mali, et de la Guinée Conakry. Il confie avoir été reçu partout avec enthousiasme dans une "atmosphère de grande famille africaine" et compte visiter d'autres capitales francophones avant les élections au mois de mai 2017. D'ailleurs il s'est mis au français et promet d'atteindre un niveau convenable pour la fonction très prochainement.
Une fois portée à la tête de l’organisation, le candidat de l’Union Africaine a l’ambition de faire de l'OMS une organisation forte et efficace qui peut répondre aux nouveaux défis pour atteindre les Objectifs du Développement Durable (ODD) dans le domaine de la santé. Pour cela, il estime que l'OMS a besoin d'une gestion redynamisée qui combine des compétences requises dans les domaines de la santé publique, de la diplomatie et de la politique pour aborder les défis les plus urgents de l'heure.
Une élection décisive
Au moment où l'actuelle directrice générale de l'institution onusienne, la Chinoise Dr. Margaret Chan, termine son deuxième et dernier mandat, l'OMS fait face à de grans défis. Beaucoup ont encore à l'esprit les failles qui se sont révélées dans la gestion de la Crise de l'Ebola en 2014 et 2015. À noter que sur ce dossier Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a joué un rôle clé dans la réponse apportée de l'Union africaine. Il s'était notamment beaucoup investi aux côtés de la présidente de la Commission de l'époque pour apporter une réponse cohérente et effective ainsi qu'un soutien sans faille aux pays touchés.
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