Grâce à la couverture sanitaire universelle, les pays peuvent mettre à la disposition de leurs habitants les services de santé dont ils ont besoin sans que le coût de ces services n'expose l'utilisateur à des difficultés financières. « La couverture universelle est le meilleur moyen de consolider les acquis en santé des dix dernières années. C'est un facteur puissant d'égalité sociale et la forme la plus aboutie d'équité », a déclaré le Directeur général de l'OMS, Margaret Chan, lors du lancement du rapport à Beijing, en Chine.
Le rapport montre comment les pays, lorsqu'ils mettent en place un système de couverture sanitaire universelle, peuvent utiliser la recherche pour déterminer les problèmes de santé à prendre en compte, structurer le système de santé et mesurer les progrès accomplis en fonction de la situation sanitaire qui leur est propre. Le rapport révèle qu'en moyenne, les investissements des pays à revenu faible ou intermédiaire dans la recherche augmentent de 5% par an. Cette tendance s'observe tout particulièrement dans les pays émergents comme le Brésil, la Chine et l'Inde, qui ont tous adopté le concept de couverture sanitaire universelle. Les études de cas de nombreux pays soulignent l'importance de la recherche locale et mondiale pour améliorer la santé, qu'il s'agisse de lutter contre des maladies ou de rendre les systèmes de santé plus performants. Les résultats de ces études montrent que la recherche doit impérativement s'effectuer localement, là où les chercheurs peuvent étudier les facteurs spécifiques à chaque pays.
« La recherche pour la couverture sanitaire universelle n'est pas un luxe; elle est au contraire fondamentale pour la découverte, le développement et la prestation d'interventions dont les gens ont besoin pour rester en bonne santé », souligne le rapport. Le rapport montre aussi que, grâce à la collaboration internationale, davantage de travaux de recherche sont publiés. Les scientifiques des pays à revenu faible ou intermédiaire participent de plus en plus nombreux à ces collaborations, même si les pays à haut revenu continuent à jouer un rôle prépondérant dans la plupart des études. La Chine en est un bon exemple: entre 2000 et 2010, la proportion de chercheurs chinois coauteurs d'études publiées est passée de 5% à 13% à l'échelle mondiale. La participation du Brésil, de l'Inde et d'autres pays aux travaux publiés augmente elle aussi. Cependant, bien que la recherche se développe en général, la croissance est inégale. « Tous les pays devraient à la fois faire de la recherche et l'utiliser. La créativité et la compétence des chercheurs sont les piliers des programmes d'études et des programmes de santé publique », a affirmé le principal auteur du rapport, Christopher Dye, qui dirige le Bureau d'information sanitaire du Groupe VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées de l'OMS.
« Toute une panoplie de travaux de recherche fondamentale et appliquée sont nécessaires pour parvenir à la couverture sanitaire universelle, mais le fossé entre savoir et action se comble très lentement. Il faut accélérer le rapprochement entre scientifiques et décideurs pour améliorer la couverture des services de santé ». La couverture sanitaire universelle exige un système de santé solide, efficace et bien géré, un système de financement des services de santé, l'accès aux médicaments et aux technologies essentiels ainsi qu'un personnel de santé en nombre suffisant, bien formé et motivé. Pour relever le défi, l'OMS encourage les donateurs internationaux et les gouvernements à investir dans la recherche, mais aussi à soutenir les dispositifs d'échange d'informations et de données, à renforcer la formation à la recherche et les instituts de recherche et à mesurer les progrès accomplis à l'aune de leur propre détermination à instaurer la couverture sanitaire universelle.
UN News Services
Le rapport montre comment les pays, lorsqu'ils mettent en place un système de couverture sanitaire universelle, peuvent utiliser la recherche pour déterminer les problèmes de santé à prendre en compte, structurer le système de santé et mesurer les progrès accomplis en fonction de la situation sanitaire qui leur est propre. Le rapport révèle qu'en moyenne, les investissements des pays à revenu faible ou intermédiaire dans la recherche augmentent de 5% par an. Cette tendance s'observe tout particulièrement dans les pays émergents comme le Brésil, la Chine et l'Inde, qui ont tous adopté le concept de couverture sanitaire universelle. Les études de cas de nombreux pays soulignent l'importance de la recherche locale et mondiale pour améliorer la santé, qu'il s'agisse de lutter contre des maladies ou de rendre les systèmes de santé plus performants. Les résultats de ces études montrent que la recherche doit impérativement s'effectuer localement, là où les chercheurs peuvent étudier les facteurs spécifiques à chaque pays.
« La recherche pour la couverture sanitaire universelle n'est pas un luxe; elle est au contraire fondamentale pour la découverte, le développement et la prestation d'interventions dont les gens ont besoin pour rester en bonne santé », souligne le rapport. Le rapport montre aussi que, grâce à la collaboration internationale, davantage de travaux de recherche sont publiés. Les scientifiques des pays à revenu faible ou intermédiaire participent de plus en plus nombreux à ces collaborations, même si les pays à haut revenu continuent à jouer un rôle prépondérant dans la plupart des études. La Chine en est un bon exemple: entre 2000 et 2010, la proportion de chercheurs chinois coauteurs d'études publiées est passée de 5% à 13% à l'échelle mondiale. La participation du Brésil, de l'Inde et d'autres pays aux travaux publiés augmente elle aussi. Cependant, bien que la recherche se développe en général, la croissance est inégale. « Tous les pays devraient à la fois faire de la recherche et l'utiliser. La créativité et la compétence des chercheurs sont les piliers des programmes d'études et des programmes de santé publique », a affirmé le principal auteur du rapport, Christopher Dye, qui dirige le Bureau d'information sanitaire du Groupe VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées de l'OMS.
« Toute une panoplie de travaux de recherche fondamentale et appliquée sont nécessaires pour parvenir à la couverture sanitaire universelle, mais le fossé entre savoir et action se comble très lentement. Il faut accélérer le rapprochement entre scientifiques et décideurs pour améliorer la couverture des services de santé ». La couverture sanitaire universelle exige un système de santé solide, efficace et bien géré, un système de financement des services de santé, l'accès aux médicaments et aux technologies essentiels ainsi qu'un personnel de santé en nombre suffisant, bien formé et motivé. Pour relever le défi, l'OMS encourage les donateurs internationaux et les gouvernements à investir dans la recherche, mais aussi à soutenir les dispositifs d'échange d'informations et de données, à renforcer la formation à la recherche et les instituts de recherche et à mesurer les progrès accomplis à l'aune de leur propre détermination à instaurer la couverture sanitaire universelle.
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