Entre 2011 et 2014, le taux annuel moyen de croissance de la dette publique extérieure a été plus forte en Afrique de l'Est (13.3%) que la moyenne pour l'Afrique sub-saharienne (9%). Néanmoins, en pourcentage du Revenu National Brut (RNB), les niveaux d'endettement restent soutenables, deux pays seulement dans la sous-région (Burundi et Djibouti), étant actuellement considérés comme ayant un risque élevé de défaut de la dette, selon un évaluation recente réalisée conjointement par le FMI et la Banque Mondiale via le Cadre de Viabilité de la Dette.
Afin d'accroître la mobilisation des ressources intérieures, les pays d'Afrique de l'Est sont encouragés à endiguer de manière plus efficace les flux financiers illicites, qui représentent actuellement une perte de l'ordre de 6% de PIB, selon les estimations de la CNUCED.
Andrew Mold, économiste principal à la CEA, a rappelé qu'on estime à 600 milliards de dollars par an les besoins de financement pour les Objectifs de Développement Durable d'ici à 2030. D'après lui, ces financements additionnels ne pourront être obtenus que si les pays s'appuient davantage sur la mobilisation des ressources intérieures, notamment en raison des perspectives peu encourageantes en matière d'Aide Publique au Développement (APD).
Pathé TOURE
Afin d'accroître la mobilisation des ressources intérieures, les pays d'Afrique de l'Est sont encouragés à endiguer de manière plus efficace les flux financiers illicites, qui représentent actuellement une perte de l'ordre de 6% de PIB, selon les estimations de la CNUCED.
Andrew Mold, économiste principal à la CEA, a rappelé qu'on estime à 600 milliards de dollars par an les besoins de financement pour les Objectifs de Développement Durable d'ici à 2030. D'après lui, ces financements additionnels ne pourront être obtenus que si les pays s'appuient davantage sur la mobilisation des ressources intérieures, notamment en raison des perspectives peu encourageantes en matière d'Aide Publique au Développement (APD).
Pathé TOURE