Campant le contexte de cette manifestation, M. Vincent Martin représentant résident de la FAO au Sénégal, a affirmé qu’elle se tient après l’adoption en septembre 2015 par les Nations Unies des objectifs de développement durables (ODD) et la COP 21 à Paris en décembre 2015. Parlant des expériences des producteurs, M. Paul Thiaw coordonnateur régional de la fédération des organisations non gouvernementales (FONGS) a laissé entendre que « de tout temps, le paysan a cherché à s’adapter ». Selon lui, les producteurs ont de plus en plus besoin de pratiques agricoles intelligentes. Il soutient également que les informations scientifiques sont devenues indispensables aux producteurs. «Les informations scientifiques sont des aides de prise de décisions du producteur », ajoute-t-il. A ce titre, M. Thiaw a plaidé pour un partenariat entre le monde scientifique et celui des producteurs.
De son coté, M. Gora Ndiaye responsables du projet Jardins d’Afrique dans le village de Fimela à Fatick a mis en exergue quelques stratégies d’adaptation au changement climatique mises en œuvre dans le cadre de ce projet. Selon lui, le projet a appris aux jeunes des pratiques agro-écologiques pour un développement durable. « La culture fourragère est développée en même temps que l’horticulture », avance M. Ndiaye.
Pour M. Ibrahima Hathie chercheur à IPAR, il faudra une synergie entre la production agricole et la diffusion des savoirs en matière d’adaptation au changement climatique. M. Hathie a par ailleurs plaidé pour l’accès des organisateurs de producteurs aux mécanismes de financement au changement climatique défini au niveau international. Partant du fait que les modèles de consommation au Sénégal vont évoluer avec une population de plus en plus urbanisée, M. Hathie recommande « d’intégrer les consommateurs dans les débats sur les changements climatiques ».
El Hadj Diakhaté
De son coté, M. Gora Ndiaye responsables du projet Jardins d’Afrique dans le village de Fimela à Fatick a mis en exergue quelques stratégies d’adaptation au changement climatique mises en œuvre dans le cadre de ce projet. Selon lui, le projet a appris aux jeunes des pratiques agro-écologiques pour un développement durable. « La culture fourragère est développée en même temps que l’horticulture », avance M. Ndiaye.
Pour M. Ibrahima Hathie chercheur à IPAR, il faudra une synergie entre la production agricole et la diffusion des savoirs en matière d’adaptation au changement climatique. M. Hathie a par ailleurs plaidé pour l’accès des organisateurs de producteurs aux mécanismes de financement au changement climatique défini au niveau international. Partant du fait que les modèles de consommation au Sénégal vont évoluer avec une population de plus en plus urbanisée, M. Hathie recommande « d’intégrer les consommateurs dans les débats sur les changements climatiques ».
El Hadj Diakhaté