« Les directives volontaires favorisent une meilleure gestion foncière au Sénégal », a-t-il laissé entendre, s’exprimant lors du 2ème atelier national sur la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, pêches et forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. L’atelier est organisé par le ministère de l’agriculture et la commission nationale de réforme foncière (CNRF).
Selon M. Martin, les directives ont été élaborées à travers un processus de consultation inclusif et transparent initié par la FAO et finalisé grâce à des négociations intergouvernementales conduites par le comité de sécurité alimentaire mondiale. « Il existe de nombreux exemples de gouvernance foncière responsable à travers le monde », affirme-t-il. Il souligne toutefois que les études montrent que l’administration de la gouvernance foncière rencontre des problèmes d’une façon ou d’une autre dans toutes les régions et les pays à revenus élevés ou faibles. Malgré cela, M. Martin estime que « une gouvernance foncière responsable confère un accès plus équitable aux terres, pêches et forêts ». De plus, avance-t-il, elle protège la population contre une perte arbitraire de leurs droits fonciers, s’agissant notamment des expulsions forcées sans compter qu’elle permet de s’assurer que les différends soient résolus avant qu’ils ne dégénèrent en conflits.
Le 2ème atelier national sur les directives volontaires, qui fait suite à celui organisé en 2014, se tient dans un contexte marqué notamment par le lancement des actions de terrain de la CNRF à travers des concertations locales et la finalisation d’ici à la fin de l’année 2015 du premier document de politique foncière et des premiers textes juridiques de la réforme foncière au Sénégal. La rencontre permettra aux 150 participants d’échanger durant trois jours sur l’état de la mise en œuvre des directives volontaires au Sénégal et partager les expériences menées par le comité de pilotage de ces directives.
El Hadj Diakhaté
Selon M. Martin, les directives ont été élaborées à travers un processus de consultation inclusif et transparent initié par la FAO et finalisé grâce à des négociations intergouvernementales conduites par le comité de sécurité alimentaire mondiale. « Il existe de nombreux exemples de gouvernance foncière responsable à travers le monde », affirme-t-il. Il souligne toutefois que les études montrent que l’administration de la gouvernance foncière rencontre des problèmes d’une façon ou d’une autre dans toutes les régions et les pays à revenus élevés ou faibles. Malgré cela, M. Martin estime que « une gouvernance foncière responsable confère un accès plus équitable aux terres, pêches et forêts ». De plus, avance-t-il, elle protège la population contre une perte arbitraire de leurs droits fonciers, s’agissant notamment des expulsions forcées sans compter qu’elle permet de s’assurer que les différends soient résolus avant qu’ils ne dégénèrent en conflits.
Le 2ème atelier national sur les directives volontaires, qui fait suite à celui organisé en 2014, se tient dans un contexte marqué notamment par le lancement des actions de terrain de la CNRF à travers des concertations locales et la finalisation d’ici à la fin de l’année 2015 du premier document de politique foncière et des premiers textes juridiques de la réforme foncière au Sénégal. La rencontre permettra aux 150 participants d’échanger durant trois jours sur l’état de la mise en œuvre des directives volontaires au Sénégal et partager les expériences menées par le comité de pilotage de ces directives.
El Hadj Diakhaté