Il présentait une étude sur les perspectives d’amélioration des pratiques de subventions agricoles au Sénégal à l’occasion d’une table de concertation sur le même thème organisée par le programme d’accompagnement des initiatives citoyennes de la société civile (PAISC).
Selon lui, la liste des gros producteurs est composée de responsables politiques, de marabouts et de hauts fonctionnaires. « Certains de ces bénéficiaires ne sont pas forcément aux champs », avance le chercheur qui plaide pour la publication régulière de la liste des gros producteurs.
Sur un autre registre, M. Hathie soutient que le système de distribution des intrants subventionnés au Sénégal n’est pas transparent. Malgré ces impairs, le chercheur affirme que les subventions aux semences et à l’engrais ont contribué en partie à améliorer la productivité agricole au Sénégal. Il s’empresse toutefois de dire que « cette performance est encore limitée ».
Au titre de ses recommandations, le directeur de recherche de l’IPAR estime qu’il faut rendre les procédures d’agrément des opérateurs plus lisibles. « Il faut aussi analyser les performances des destinataires des subventions », avance encore M. Hathie. Il recommande également au gouvernement d’arrêter les subventions sur les semences « tout venant ».
Durant les années 2013 et 2014, les subventions allouées par le gouvernement au secteur agricole se sont élevées respectivement à 41,33 milliards FCFA et 44,13 milliards FCFA.
El Hadj Diakhaté
Selon lui, la liste des gros producteurs est composée de responsables politiques, de marabouts et de hauts fonctionnaires. « Certains de ces bénéficiaires ne sont pas forcément aux champs », avance le chercheur qui plaide pour la publication régulière de la liste des gros producteurs.
Sur un autre registre, M. Hathie soutient que le système de distribution des intrants subventionnés au Sénégal n’est pas transparent. Malgré ces impairs, le chercheur affirme que les subventions aux semences et à l’engrais ont contribué en partie à améliorer la productivité agricole au Sénégal. Il s’empresse toutefois de dire que « cette performance est encore limitée ».
Au titre de ses recommandations, le directeur de recherche de l’IPAR estime qu’il faut rendre les procédures d’agrément des opérateurs plus lisibles. « Il faut aussi analyser les performances des destinataires des subventions », avance encore M. Hathie. Il recommande également au gouvernement d’arrêter les subventions sur les semences « tout venant ».
Durant les années 2013 et 2014, les subventions allouées par le gouvernement au secteur agricole se sont élevées respectivement à 41,33 milliards FCFA et 44,13 milliards FCFA.
El Hadj Diakhaté