Cette contreperformance, intrinsèquement liée à l’insuffisance et la mauvaise répartition de la pluviométrie, est perceptible à travers les replis respectifs des productions de riz (-4,2%), mil (-10,1%) et sorgho (-8,6%). Concernant la riziculture, la production est chiffrée à 1 155 337 tonnes pour la campagne 2019/2020 contre 1 206 587 tonnes pour la campagne précédente.
En effet, note la Dpee, l’accroissement des rendements rizicoles de 6,2%, entre les deux campagnes, n’a que partiellement compensé la baisse de 6,5% des superficies cultivées. Cette situation est principalement imputable à la composante pluviale qui a été négativement affectée par le démarrage tardif de l’hivernage.
Par contre, la production irriguée (principalement dans la vallée du fleuve Sénégal) s’est accrue de 0,1% en 2019. Cette légère évolution de la riziculture irriguée reflète l’amélioration des rendements, à la faveur d’une mise à disposition, en quantité suffisante, d’intrants et de matériels agricoles et de l’octroi de financements importants aux petits producteurs par les grands riziers. Pour leurs parts, les productions de mil et de sorgho ont, respectivement, reculé de 10,1% et 8,6% entre les deux dernières campagnes, en liaison avec des diminutions respectives des superficies emblavées (-5,3% et -3,6%) et des rendements (-5% et -5,2%).
Au titre du maïs, les résultats provisoires de la campagne 2019/2020 tablent sur une production de 530 705 tonnes, augmentant de 9,3% par rapport à la campagne précédente, du fait d’un accroissement des superficies cultivées (+2,8%) combiné à une amélioration (+6,3%) du rendement, à 2,05 tonne/ha.
La culture de fonio s’est, également, bien orientée (+31,4%) avec une production de 5151 tonnes, expliquée par la forte augmentation (+22,5%) des surfaces cultivées.
Oumar Nourou
En effet, note la Dpee, l’accroissement des rendements rizicoles de 6,2%, entre les deux campagnes, n’a que partiellement compensé la baisse de 6,5% des superficies cultivées. Cette situation est principalement imputable à la composante pluviale qui a été négativement affectée par le démarrage tardif de l’hivernage.
Par contre, la production irriguée (principalement dans la vallée du fleuve Sénégal) s’est accrue de 0,1% en 2019. Cette légère évolution de la riziculture irriguée reflète l’amélioration des rendements, à la faveur d’une mise à disposition, en quantité suffisante, d’intrants et de matériels agricoles et de l’octroi de financements importants aux petits producteurs par les grands riziers. Pour leurs parts, les productions de mil et de sorgho ont, respectivement, reculé de 10,1% et 8,6% entre les deux dernières campagnes, en liaison avec des diminutions respectives des superficies emblavées (-5,3% et -3,6%) et des rendements (-5% et -5,2%).
Au titre du maïs, les résultats provisoires de la campagne 2019/2020 tablent sur une production de 530 705 tonnes, augmentant de 9,3% par rapport à la campagne précédente, du fait d’un accroissement des superficies cultivées (+2,8%) combiné à une amélioration (+6,3%) du rendement, à 2,05 tonne/ha.
La culture de fonio s’est, également, bien orientée (+31,4%) avec une production de 5151 tonnes, expliquée par la forte augmentation (+22,5%) des surfaces cultivées.
Oumar Nourou