S’exprimant sur la situation, Laid Benamor, PDG du groupe Amor Benamor, explique comment elle affecte les opérateurs économiques nationaux : « On passe nos commandes avec un euro à 100 dinars et quand on réceptionne la marchandise on arrive à 112 et à 113 dinars. Si on déprécie le dinar cela ne fera qu’augmenter les prix des produits de première nécessité ».
Et de condamner cette instabilité qui est, selon lui, caractéristique d’un manque de vision :
« On ne fait pas des opérations d’importation en 24 heures mais sur 30 jours ou 60 jours. Nos prévisions d’achat sont effectuées sur six mois. Donc si on a un dinar qui flotte et qui ne fait que déprécier, ça nous déstabilise et on voit que tous nos chiffres sont faussés». Car, et c’est là le drame, l’inflation frappe beaucoup les produits d’importation.
Ecofin
Et de condamner cette instabilité qui est, selon lui, caractéristique d’un manque de vision :
« On ne fait pas des opérations d’importation en 24 heures mais sur 30 jours ou 60 jours. Nos prévisions d’achat sont effectuées sur six mois. Donc si on a un dinar qui flotte et qui ne fait que déprécier, ça nous déstabilise et on voit que tous nos chiffres sont faussés». Car, et c’est là le drame, l’inflation frappe beaucoup les produits d’importation.
Ecofin