Devant les présidents Abdel Fata Al Sisi d’Egypte, Azali Asoumani des Comores, Emerson Nangagwa du Zimbabwe , de plusieurs chefs de gouvernement , de Moussa Faki Mohamet président de la Commission de l’Union africaine et près de quatre mille (4000) délégués , Akinwumi Adesina , président de la Banque africaine se veut catégorique. « L’architecture financière mondiale n’est pas à la hauteur des besoins de l’Afrique. On doit voir comment mieux utiliser les banques de développement pour mobiliser davantage de ressources », a plaidé Akinwumi Adesina lors du panel présidentiel. Il a expliqué que ces défis peuvent se résumer à travers la formule des 3C (Covid-19, conflits et climat). A cela, a-t-il dit, s’ajoute la crise de la dette.
« Il est urgent de réformer l’architecture financière mondiale pour répondre à la restructuration ordonnée de la dette africaine », a martelé le patron de la Bad invitant la communauté internationale à faire pression pour plus de transparence et une meilleure coordination entre créanciers. M. Adesina souligne que c’est d’autant plus urgent que la nature de la dette africaine a profondément évoluée en vingt ans. Aujourd’hui, a indiqué le président de la Bad, celle-ci est constituée de 53% de dette commerciale contre 25% de dette bilatérale, alors qu’en 2001 la proportion était de 52% de part bilatérale et 20% pour la partie privée. Dans ce contexte, il a indiqué que la Bad teste de nouvelles approches pour exploiter les ressources du secteur privé.
Ainsi, la Bad est devenue en 2018 la toute première banque multilatérale de développement au monde à faire de la titrisation synthétique, en déplaçant certains actifs de son portefeuille pour les transférer à des investisseurs institutionnels pour un montant d’un milliard de dollars investi dans le développement des infrastructures en Afrique. Akinwumi Adesina renseigne que la Bad reste aussi la plus grande institution émettrice d’obligations sociales et l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (Agia) lancée avec ses partenaires permettra de mobiliser 10 milliards de dollars pour le financement d’infrastructures vertes sur le continent.
Selon le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly, la Bad peut jouer un rôle clé à l’appui des initiatives nationales en matière de développement durable, citant la garantie partielle accordée à son pays lors de son émission panda en 2022.
Ismaïla BA, Envoyé spécial à Sharm El Sheikh, Egypte
« Il est urgent de réformer l’architecture financière mondiale pour répondre à la restructuration ordonnée de la dette africaine », a martelé le patron de la Bad invitant la communauté internationale à faire pression pour plus de transparence et une meilleure coordination entre créanciers. M. Adesina souligne que c’est d’autant plus urgent que la nature de la dette africaine a profondément évoluée en vingt ans. Aujourd’hui, a indiqué le président de la Bad, celle-ci est constituée de 53% de dette commerciale contre 25% de dette bilatérale, alors qu’en 2001 la proportion était de 52% de part bilatérale et 20% pour la partie privée. Dans ce contexte, il a indiqué que la Bad teste de nouvelles approches pour exploiter les ressources du secteur privé.
Ainsi, la Bad est devenue en 2018 la toute première banque multilatérale de développement au monde à faire de la titrisation synthétique, en déplaçant certains actifs de son portefeuille pour les transférer à des investisseurs institutionnels pour un montant d’un milliard de dollars investi dans le développement des infrastructures en Afrique. Akinwumi Adesina renseigne que la Bad reste aussi la plus grande institution émettrice d’obligations sociales et l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (Agia) lancée avec ses partenaires permettra de mobiliser 10 milliards de dollars pour le financement d’infrastructures vertes sur le continent.
Selon le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly, la Bad peut jouer un rôle clé à l’appui des initiatives nationales en matière de développement durable, citant la garantie partielle accordée à son pays lors de son émission panda en 2022.
Ismaïla BA, Envoyé spécial à Sharm El Sheikh, Egypte