Babacar Socrate Diallo, directeur général du Centre d’études diplomatiques et stratégiques (Ceds) de Dakar mais aussi directeur-fondateur de l’Ecole panafricaine d’intelligence économique et de stratégie (Epies). Selon le document, il a rappelé au cours de son intervention la nécessité de développer au Sénégal une stratégie nationale de l’intelligence économique, comme étape préalable à l’implantation d’une démarche plus globale et panafricaine de la discipline. Abdou Diop, directeur associé du cabinet Mazars Masnaoui et président de la Commission Afrique de la CGEM est également intervenu. C’est est un expert international reconnu concernant les stratégies de coopérations et de développements des entreprises en Afrique. Ce dernier a particulièrement insisté sur la nécessité de sortir de l’influence des « référents » mondiaux de l’information en créant des modèles spécifiques de collectes de données. Pour ce faire, il prône un renforcement accru de la coopération interétatique et au sein d’espaces régionaux tels que la Francophonie. «L’état des lieux des initiatives locales en intelligence économique, qui a été initié l’année dernière, s’est poursuivi avec l’analyse de l’évolution des situations en Algérie, en Côte d’Ivoire, au Maroc, au Sénégal, au Tchad et en Tunisie. La présentation de nouvelles initiatives misent en place en Guinée, à Madagascar et au Bénin ont également été étudiées, ainsi qu’un retour d’expérience de la Banque Ouest Africaine de Développement qui a intégré une démarche d’intelligence économique dans sa stratégie de développement », lit-on dans le communiqué.
Il est ressorti de ces nombreux échanges, la volonté de construire un modèle d’intelligence économique africain francophone, inspiré pour partie de l’expérience française, mais tenant compte des spécificités locales, notamment culturelles. L’ensemble des intervenants ont insisté sur le besoin d’échange et de partage tant au niveau de l’information que des méthodes et pratiques employées, saluant au passage l’initiative de ces Assises qui vont dans ce sens.
Mariama Diallo
Il est ressorti de ces nombreux échanges, la volonté de construire un modèle d’intelligence économique africain francophone, inspiré pour partie de l’expérience française, mais tenant compte des spécificités locales, notamment culturelles. L’ensemble des intervenants ont insisté sur le besoin d’échange et de partage tant au niveau de l’information que des méthodes et pratiques employées, saluant au passage l’initiative de ces Assises qui vont dans ce sens.
Mariama Diallo