« Recevant une délégation de l'Association des banques de l'Afrique de l'Ouest (Abao), conduite par son président, Thierno Seydou Nourou Sy, le président a noté que la sous-région doit trouver un terrain d’entente pour s'attaquer au faible accès aux services financiers et à la reprise après la pandémie du Covid-19 », informe un communiqué de presse transmis à notre rédaction. Selon la même source, le Président Buhari a déclaré à l'association, fondée en 1981, et qui regroupe plus de 250 banques commerciales et 15 institutions de toute l'Afrique de l'Ouest, que, pendant de nombreux siècles, les pays africains ont fait le commerce les uns avec les autres sans système formalisé et structuré.
Il a toutefois noté qu'au fil du temps, le commerce mondial est devenu plus complexe et mieux organisé. Le dirigeant nigérian s'est dit convaincu que le déploiement de la zone de libre-échange continentale africaine marquerait un tournant dans la manière dont les pays africains font le commerce entre eux.
« Plus important encore, nous tournerons la page en veillant à approfondir et à développer nos capacités industrielles en nous assurant que nous exportons moins ce dont nous avons été dotés sous forme primaire ou brute, et que nous convertissons une plus grande partie de ces ressources en produits finis », a-t-il dit.
Poursuivant, le dirigeant nigérian déclare : « Notre capacité à surmonter la phase actuelle de notre développement réside dans notre détermination à travailler conjointement par le biais de nos organisations régionales et sous-régionales où nous pouvons tous parvenir à une compréhension commune pour lutter contre un ennemi commun ». Le président Buhari a indiqué que c'est l'une des raisons pour lesquelles il se réjouis des progrès réalisés par la Cedeao en matière d'unanimité et de création d'alliances dans le but de résoudre les problèmes auxquels la sous-région est confrontée.
«Je crois que c'est également l'approche suivie par l'Association des banques de l'Afrique de l'Ouest et l'Union monétaire ouest-africaine », ajoute Mouhamadou Buhari.
Commentant les efforts en cours pour synchroniser les politiques monétaires et fiscales par le biais de l’Abao, le président a mis au défi l'association de travailler à la recherche d'un terrain d'entente, malgré les défis macroéconomiques uniques auxquels chaque État membre est confronté.
Il a promis que le Nigeria serait toujours prêt à soutenir les efforts visant à améliorer la vie de tous ses citoyens «tant qu'ils ne nous désavantagent pas ».
Le président de l’Abao a salué le rôle de premier plan que joue le Nigeria dans l'économie africaine, ajoutant que le leadership du président Buhari était également bien apprécié.
«C'est pourquoi nous sommes ici pour conseiller et guider le secteur financier en Afrique de l'Ouest », a indiqué Thierno Seydou Nourou Sy. Il a exhorté le président Buhari à plaider pour une plus grande inclusion de l’Abao dans la structure de la Cedeao, tout en notant également que l'un des défis du système bancaire est le renforcement des capacités, et exhorte le Nigeria à mettre en place une académie de formation pour le secteur.
Adou FAYE
Il a toutefois noté qu'au fil du temps, le commerce mondial est devenu plus complexe et mieux organisé. Le dirigeant nigérian s'est dit convaincu que le déploiement de la zone de libre-échange continentale africaine marquerait un tournant dans la manière dont les pays africains font le commerce entre eux.
« Plus important encore, nous tournerons la page en veillant à approfondir et à développer nos capacités industrielles en nous assurant que nous exportons moins ce dont nous avons été dotés sous forme primaire ou brute, et que nous convertissons une plus grande partie de ces ressources en produits finis », a-t-il dit.
Poursuivant, le dirigeant nigérian déclare : « Notre capacité à surmonter la phase actuelle de notre développement réside dans notre détermination à travailler conjointement par le biais de nos organisations régionales et sous-régionales où nous pouvons tous parvenir à une compréhension commune pour lutter contre un ennemi commun ». Le président Buhari a indiqué que c'est l'une des raisons pour lesquelles il se réjouis des progrès réalisés par la Cedeao en matière d'unanimité et de création d'alliances dans le but de résoudre les problèmes auxquels la sous-région est confrontée.
«Je crois que c'est également l'approche suivie par l'Association des banques de l'Afrique de l'Ouest et l'Union monétaire ouest-africaine », ajoute Mouhamadou Buhari.
Commentant les efforts en cours pour synchroniser les politiques monétaires et fiscales par le biais de l’Abao, le président a mis au défi l'association de travailler à la recherche d'un terrain d'entente, malgré les défis macroéconomiques uniques auxquels chaque État membre est confronté.
Il a promis que le Nigeria serait toujours prêt à soutenir les efforts visant à améliorer la vie de tous ses citoyens «tant qu'ils ne nous désavantagent pas ».
Le président de l’Abao a salué le rôle de premier plan que joue le Nigeria dans l'économie africaine, ajoutant que le leadership du président Buhari était également bien apprécié.
«C'est pourquoi nous sommes ici pour conseiller et guider le secteur financier en Afrique de l'Ouest », a indiqué Thierno Seydou Nourou Sy. Il a exhorté le président Buhari à plaider pour une plus grande inclusion de l’Abao dans la structure de la Cedeao, tout en notant également que l'un des défis du système bancaire est le renforcement des capacités, et exhorte le Nigeria à mettre en place une académie de formation pour le secteur.
Adou FAYE