L’article précise que le contrat a été souscrit par la compagnie en « faisant cavalier seul », en violation de la résolution de ladite Association qui prévoit la gestion de l’assurance des futurs risques pétroliers dans le cadre d’un pool, afin de sauvegarder les intérêts de l’économie nationale par une rétention plus grande des primes, mais aussi offrir aux investisseurs étrangers une capacité de couverture plus grande.
La pratique dénoncée par l’article de Financial, si elle était avérée, constituerait une entorse aux règles déontologiques de l’Association des Assureurs du Sénégal et une violation grave des dispositions tant communautaires que nationales, notamment le Code des assurances et ses règlements d’applications qui stipulent que :
Cette volonté, traduite dans son plan stratégique quinquennal 2018-2022, vise à rassurer les plus Hautes Autorités Nationales et les investisseurs de sa disponibilité à œuvrer avec eux pour une gestion optimale des ressources pétrolières dans le cadre d’une démarche unitaire et inclusive.
Fait à Dakar, le 20 août 2018
L’Association des Assureurs du Sénégal (A.A.S.)
La pratique dénoncée par l’article de Financial, si elle était avérée, constituerait une entorse aux règles déontologiques de l’Association des Assureurs du Sénégal et une violation grave des dispositions tant communautaires que nationales, notamment le Code des assurances et ses règlements d’applications qui stipulent que :
- les grands risques dits nationaux, notamment pétroliers, doivent être assurés par des entreprises d’assurances agréées pour exercer au Sénégal, à travers des mécanismes de partage des risques garantissant une rétention maximale des primes au plan local, pour permettre aux assureurs de contribuer de façon plus significative au financement de l’économie sénégalaise.
- Il est interdit, conformément à l’article 308 du Code des assurances de céder en réassurance plus de 50% d’un risque situé dans l’espace constitué par les quatorze (14) pays de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), sans l’autorisation expresse du ministre en charge du secteur des assurances ;
- pour obtenir l’autorisation expresse du Ministre des finances, l’entreprise d’assurance doit apporter la preuve, en application du règlement d’application numéro 1/R/CIMA/SG/IN/LBB/2017 pris par le secrétaire général de la CIMA sur recommandation du Conseil des Ministres des assurances, que les risques assurés sont exceptionnels de par leur nature et leur complexité et que les sociétés de réassurance habilitées à exercer dans la zone CIMA ont exprimé leur incapacité de les couvrir.
Cette volonté, traduite dans son plan stratégique quinquennal 2018-2022, vise à rassurer les plus Hautes Autorités Nationales et les investisseurs de sa disponibilité à œuvrer avec eux pour une gestion optimale des ressources pétrolières dans le cadre d’une démarche unitaire et inclusive.
Fait à Dakar, le 20 août 2018
L’Association des Assureurs du Sénégal (A.A.S.)