Du fait de l’accroissement de la mobilité, il ne sera plus possible à une personne de rester salariée sa vie entière dans une même société d’assurance. Cette tendance est d’autant plus alarmante que le secteur de l’assurance connaît déjà un déficit de compétences.
Les pays en voie de développement seront les grands perdants de ces mutations. Des enquêtes révèlent que, sur les marchés développés de l’assurance, près d’un tiers seulement des acteurs estiment être entourés par un personnel suffisamment compétent pour répondre à leurs besoins.
Les déficits de compétence des assureurs s’aggravent du fait de l’émergence ou du renforcement :des exigences réglementaires : reporting pointu aux autorités de tutelle, des exigences internes : audit interne, resserrement des guidelines, de la numérisation, digitalisation, big data, cloud, de l’internet mobile : portables, tablettes, des équipements de mesures portables et/ou embarqués : capteurs sur des objets et sur des êtres humains, voitures autonomes, des réseaux sociaux, des applications interactives.
Le personnel spécialisé dans ces activités est notoirement insuffisant. Le marché du travail et les structures académiques n’arrivent pas à faire face à la demande.
L’immigration des compétences ne constitue qu’un palliatif. Elle transfère le problème mais ne le résout pas.
Pathe TOURE
Les pays en voie de développement seront les grands perdants de ces mutations. Des enquêtes révèlent que, sur les marchés développés de l’assurance, près d’un tiers seulement des acteurs estiment être entourés par un personnel suffisamment compétent pour répondre à leurs besoins.
Les déficits de compétence des assureurs s’aggravent du fait de l’émergence ou du renforcement :des exigences réglementaires : reporting pointu aux autorités de tutelle, des exigences internes : audit interne, resserrement des guidelines, de la numérisation, digitalisation, big data, cloud, de l’internet mobile : portables, tablettes, des équipements de mesures portables et/ou embarqués : capteurs sur des objets et sur des êtres humains, voitures autonomes, des réseaux sociaux, des applications interactives.
Le personnel spécialisé dans ces activités est notoirement insuffisant. Le marché du travail et les structures académiques n’arrivent pas à faire face à la demande.
L’immigration des compétences ne constitue qu’un palliatif. Elle transfère le problème mais ne le résout pas.
Pathe TOURE