M. Victor G. Ndiaye a fait cette invite devant le président rwandais, Paul Kagamé. C’était à la conférence inaugurale de la 42ème Assemblée Générale de la FANAF, qui a été ouverte le 12 février 2018, à Kigali.
Dissertant sur « l’Assurance africaine à l’épreuve de la Disruption », M. Ndiaye considère que l’industrie mondiale de l’assurance, et l’assurance africaine avec, est à la veille d’un important changement de paradigme, avec de sérieuses menaces mais également de grosses opportunités.
Le patron de Performances Group rappelle ainsi l’urgence pour les assureurs de mieux s’attacher à connaître et à valoriser la relation avec les clients, en s’appropriant toutes les opportunités offertes par les nouvelles technologies.
Dans cette même veine, il pense qu’en développement une offre plus adaptée et plus ciblée et exploitant au mieux la masse de données disponibles grâce aux nouvelles techniques analytiques.
Pour lui, avec les technologies de l’information, les sociétés d’assurance africaines feront face, entre autres, à la fin des frontières avec l’effondrement des murs entre les marchés et entre les secteurs du fait de la technologie.
A cela s’ajoute le changement de rapport de force entre l’assureur et l’assuré avec le client qui devient réellement le roi et la relation directe et personnelle de l’assureur avec chaque client devient critique.
Une transformation qui, selon M. Ndiaye, interpelle autant le secteur des assurances que les pouvoirs publics.
Le patron de Performances Group estime « pour que l’Afrique émerge, elle a besoin d’une assurance locale forte, pour financer son développement et pour créer l’environnement de confiance qu’elle requiert ».
Il fait remarquer que la réglementation seule ne suffisant pas. A cet effet, M. Ndiaye pense que l’assurance africaine pourra s’appuyer sur des atouts dont sa large base de clientèle et la riche information dont elle dispose sur elle à travers les polices d’assurance.
Dans ce cadre, il n’a pas occulté les compétences analytiques qui deviennent un facteur décisif de compétitivité et sa parfaite connaissance de la réglementation.
A son avis, ces atouts peuvent permettre au secteur, non pas de tomber, mais au contraire, comme les moulins, de profiter du vent de la disruption pour aller plus vite et mieux.
Pour M. Ndiaye, l’assurance africaine devra cependant aller au-delà et bâtir des partenariats avec des start-ups technologiques pour mettre en place ses propres plateformes centrées autour de l’assurance et de tous les services complémentaires qui pourront s’y ajouter.
Le rôle clé des Etats pour développer des infrastructures numériques
Dans un contexte qui fait de l’outil technologique le passage obligé pour l’expansion du secteur des assurances, l’Etat est interpellé au premier chef.
C’est dans ce cadre que M. Ndiaye a insisté sur le rôle clé des Etats pour développer des infrastructures numériques, instaurer un partenariat public-privé fort entre Etat et assureurs et mettre en place une réglementation réellement adaptée au nouvel environnement du secteur.
Après avoir salué le rôle leader du Rwanda dans le développement de cet écosystème numérique, il a considéré que ces réponses pourraient se résumer à un principe clé, qui oblige peut-être à repenser le métier d’assureur à l’ère du numérique. « Pour eux-mêmes et pour d’autres secteurs, les assureurs africains doivent se rapprocher de leurs clients et valoriser au maximum cette relation, en s’appropriant pleinement les innovations technologiques. »
Ismaila BA
Dissertant sur « l’Assurance africaine à l’épreuve de la Disruption », M. Ndiaye considère que l’industrie mondiale de l’assurance, et l’assurance africaine avec, est à la veille d’un important changement de paradigme, avec de sérieuses menaces mais également de grosses opportunités.
Le patron de Performances Group rappelle ainsi l’urgence pour les assureurs de mieux s’attacher à connaître et à valoriser la relation avec les clients, en s’appropriant toutes les opportunités offertes par les nouvelles technologies.
Dans cette même veine, il pense qu’en développement une offre plus adaptée et plus ciblée et exploitant au mieux la masse de données disponibles grâce aux nouvelles techniques analytiques.
Pour lui, avec les technologies de l’information, les sociétés d’assurance africaines feront face, entre autres, à la fin des frontières avec l’effondrement des murs entre les marchés et entre les secteurs du fait de la technologie.
A cela s’ajoute le changement de rapport de force entre l’assureur et l’assuré avec le client qui devient réellement le roi et la relation directe et personnelle de l’assureur avec chaque client devient critique.
Une transformation qui, selon M. Ndiaye, interpelle autant le secteur des assurances que les pouvoirs publics.
Le patron de Performances Group estime « pour que l’Afrique émerge, elle a besoin d’une assurance locale forte, pour financer son développement et pour créer l’environnement de confiance qu’elle requiert ».
Il fait remarquer que la réglementation seule ne suffisant pas. A cet effet, M. Ndiaye pense que l’assurance africaine pourra s’appuyer sur des atouts dont sa large base de clientèle et la riche information dont elle dispose sur elle à travers les polices d’assurance.
Dans ce cadre, il n’a pas occulté les compétences analytiques qui deviennent un facteur décisif de compétitivité et sa parfaite connaissance de la réglementation.
A son avis, ces atouts peuvent permettre au secteur, non pas de tomber, mais au contraire, comme les moulins, de profiter du vent de la disruption pour aller plus vite et mieux.
Pour M. Ndiaye, l’assurance africaine devra cependant aller au-delà et bâtir des partenariats avec des start-ups technologiques pour mettre en place ses propres plateformes centrées autour de l’assurance et de tous les services complémentaires qui pourront s’y ajouter.
Le rôle clé des Etats pour développer des infrastructures numériques
Dans un contexte qui fait de l’outil technologique le passage obligé pour l’expansion du secteur des assurances, l’Etat est interpellé au premier chef.
C’est dans ce cadre que M. Ndiaye a insisté sur le rôle clé des Etats pour développer des infrastructures numériques, instaurer un partenariat public-privé fort entre Etat et assureurs et mettre en place une réglementation réellement adaptée au nouvel environnement du secteur.
Après avoir salué le rôle leader du Rwanda dans le développement de cet écosystème numérique, il a considéré que ces réponses pourraient se résumer à un principe clé, qui oblige peut-être à repenser le métier d’assureur à l’ère du numérique. « Pour eux-mêmes et pour d’autres secteurs, les assureurs africains doivent se rapprocher de leurs clients et valoriser au maximum cette relation, en s’appropriant pleinement les innovations technologiques. »
Ismaila BA