L’inamovible PDG d’AVENI-RÉ, le sénégalais Seybatou AW, un des pionniers de la réassurance en Afrique, se débat pour échapper aux coups de griffes de la CIMA qui surveille de très près la situation financière du portefeuille de la compagnie, pas du tout reluisante du fait d’une insuffisance hypertrophiée de couverture des engagements par les actifs. Les déboires s’accumulent aussi pour le géant AVENI-RÉ au pied d’argile depuis quelques années, qui peine à boucler la dernière phase d’augmentation de capital devant porter le capital de 16 milliards de FCFA à 22 Mds FCFA. Seybatou AW court, court, tel un sprinter pour trouver les 6 milliards FCFA (soit 10 millions d’euros).
Après la deuxième phase d’augmentation de capital qui a été bouclée avec succès, passant de 10 milliards de FCFA â 16 Mds. AVENI-RÉ s’attèle maintenant au lancement de la dernière phase pour atteindre les 22 milliards.
Provisions techniques sous évaluées
Selon des sources autorisées de première main, parvenues à Confidentiel Afrique, la CIMA aurait enjoint la société-qui n’affiche pas la grande forme financière -de rétablir les équilibres fondamentaux financiers et prudentiels avec comme échéance le 30 Juin 2018. Plusieurs départs d’actionnaires au tour de table se préparent avant la grosse tempête, nous a- t-on soufflé.
Certains actionnaires menacent d’appeler la responsabilité des Administrateurs et du Commissaire aux Comptes et d’appliquer les articles de l’Acte Uniforme sur le Droit des Sociétés Commerciales et des GIE relatifs à la Responsabilité Sociale des dirigeants et à la responsabilité professionnelle et pénale du CAC tandis que les professionnels à bord du navire cherchent des bouées de sauvetage pour sortir du futur naufrage. Une source nous a révélé que la compagnie AVENI-RÉ n’est pas liquide au regard de ses comptes aspergés par les DAT (Dépôts à Long Terme), les immobilisations, les actions et les obligations d’état.
Un rapport confidentiel dont nous avons pris connaissance ressort des charges dispendieuses de l’autorité compétente et orientées le plus souvent vers d’autres priorités externes et sur lesquelles nous préférons taire jusqu’à la preuve du contraire.
À qui profite ce charivari ?
Face à la ruée et la montée en puissance des Réassureurs Internationaux et Régionaux, AVENI-RE est à la peine… Ses anciens DGA dont Adama NDIAYE actuel DGA de SEN-RE et Nazaire ABBÉ, DG de NCA RE poursuivent le développement et la consolidation de leur société respective avec de solides actifs alors que AVENI-RE après avoir épuisé ses DAT (Dépôts â Long Terme) est toujours locataire de son siège, malgré les suggestions émises par son ex Directeur Administratif et Financier, le banquier Cherif SYLLA qui a jeté l’éponge et révélé en exclusivité par Confidentiel Afrique.
L’ancien Directeur financier avait suggéré selon nos sources, à Seybatou AW d’ériger un immeuble pour pérenniser à jamais sa vision.
Porté par le Président Directeur Général Seybatou AW et salué par toute la communauté financière et les autorités ivoiriennes comme gage de sérieux et de solvabilité, ce projet d’érection d’immeuble, est resté au niveau de maquette exposée dans son bureau sis à l’Immeuble CRRAE au Plateau à Abidjan, 3 Étage. En possession en exclusivité des États financiers fin 2016 puisque les résultats financiers 2017 ne sont pas prêts ou pas encore publiés, l’inamovible PDG d’AVENI-RÉ a limité la proportion de titres détenus par différentes catégories d’actionnaires pour pouvoir garder le contrôle et son influence sur la compagnie (Réf Page 6/16). Mais, les petits porteurs et les actionnaires fondateurs vont-ils vendre ou seront-ils poussés à céder sous le manteau ?
Selon des indiscrétions, certains actionnaires fondateurs se pressent à jeter l’éponge en négociant leurs actions au meilleur prix.
Au fil des investigations, l’on s’aperçoit que Seybatou AW multiplie l’offensive tout de même pour rassembler les ressources financières (6 milliards de FCFA) pour boucler la prochaine étape d’augmentation de capital portée à 22 milliards de FCFA. Cette stratégie passe par contourner les pièges afin de tirer son épingle du jeu, en dépit de l’attente désespérée de l’arrêté de compte par les actionnaires nord-africains et SALAN qui est en embuscade par SAHAM interposé.
Aux dernières nouvelles, des informations en coulisses, révèlent que le PDG Seybatou AW lorgnerait le stratégique poste de Président du Conseil d’Administration de SEN-RE avec laquelle il envisage une participation croisée.
Une information pour l’instant non confirmée par des initiés du secteur, puisque l’État vient de nommer il y’a quelques semaines seulement M. Oumar SARR â la tête de la société sénégalaise de réassurance.
ConfidentielAfrique.com
Après la deuxième phase d’augmentation de capital qui a été bouclée avec succès, passant de 10 milliards de FCFA â 16 Mds. AVENI-RÉ s’attèle maintenant au lancement de la dernière phase pour atteindre les 22 milliards.
Provisions techniques sous évaluées
Selon des sources autorisées de première main, parvenues à Confidentiel Afrique, la CIMA aurait enjoint la société-qui n’affiche pas la grande forme financière -de rétablir les équilibres fondamentaux financiers et prudentiels avec comme échéance le 30 Juin 2018. Plusieurs départs d’actionnaires au tour de table se préparent avant la grosse tempête, nous a- t-on soufflé.
Certains actionnaires menacent d’appeler la responsabilité des Administrateurs et du Commissaire aux Comptes et d’appliquer les articles de l’Acte Uniforme sur le Droit des Sociétés Commerciales et des GIE relatifs à la Responsabilité Sociale des dirigeants et à la responsabilité professionnelle et pénale du CAC tandis que les professionnels à bord du navire cherchent des bouées de sauvetage pour sortir du futur naufrage. Une source nous a révélé que la compagnie AVENI-RÉ n’est pas liquide au regard de ses comptes aspergés par les DAT (Dépôts à Long Terme), les immobilisations, les actions et les obligations d’état.
Un rapport confidentiel dont nous avons pris connaissance ressort des charges dispendieuses de l’autorité compétente et orientées le plus souvent vers d’autres priorités externes et sur lesquelles nous préférons taire jusqu’à la preuve du contraire.
À qui profite ce charivari ?
Face à la ruée et la montée en puissance des Réassureurs Internationaux et Régionaux, AVENI-RE est à la peine… Ses anciens DGA dont Adama NDIAYE actuel DGA de SEN-RE et Nazaire ABBÉ, DG de NCA RE poursuivent le développement et la consolidation de leur société respective avec de solides actifs alors que AVENI-RE après avoir épuisé ses DAT (Dépôts â Long Terme) est toujours locataire de son siège, malgré les suggestions émises par son ex Directeur Administratif et Financier, le banquier Cherif SYLLA qui a jeté l’éponge et révélé en exclusivité par Confidentiel Afrique.
L’ancien Directeur financier avait suggéré selon nos sources, à Seybatou AW d’ériger un immeuble pour pérenniser à jamais sa vision.
Porté par le Président Directeur Général Seybatou AW et salué par toute la communauté financière et les autorités ivoiriennes comme gage de sérieux et de solvabilité, ce projet d’érection d’immeuble, est resté au niveau de maquette exposée dans son bureau sis à l’Immeuble CRRAE au Plateau à Abidjan, 3 Étage. En possession en exclusivité des États financiers fin 2016 puisque les résultats financiers 2017 ne sont pas prêts ou pas encore publiés, l’inamovible PDG d’AVENI-RÉ a limité la proportion de titres détenus par différentes catégories d’actionnaires pour pouvoir garder le contrôle et son influence sur la compagnie (Réf Page 6/16). Mais, les petits porteurs et les actionnaires fondateurs vont-ils vendre ou seront-ils poussés à céder sous le manteau ?
Selon des indiscrétions, certains actionnaires fondateurs se pressent à jeter l’éponge en négociant leurs actions au meilleur prix.
Au fil des investigations, l’on s’aperçoit que Seybatou AW multiplie l’offensive tout de même pour rassembler les ressources financières (6 milliards de FCFA) pour boucler la prochaine étape d’augmentation de capital portée à 22 milliards de FCFA. Cette stratégie passe par contourner les pièges afin de tirer son épingle du jeu, en dépit de l’attente désespérée de l’arrêté de compte par les actionnaires nord-africains et SALAN qui est en embuscade par SAHAM interposé.
Aux dernières nouvelles, des informations en coulisses, révèlent que le PDG Seybatou AW lorgnerait le stratégique poste de Président du Conseil d’Administration de SEN-RE avec laquelle il envisage une participation croisée.
Une information pour l’instant non confirmée par des initiés du secteur, puisque l’État vient de nommer il y’a quelques semaines seulement M. Oumar SARR â la tête de la société sénégalaise de réassurance.
ConfidentielAfrique.com