Il se décline autour de trois axes stratégiques dont le troisième porte sur la gouvernance, les institutions, la paix et la sécurité. Celui-ci met en exergue l’option irréversible du Sénégal d’engager une refondation majeure de son action territoriale en procédant à la réforme de la gouvernance locale par la loi n°2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales.
Le pragmatisme de cette vision, en matière de gouvernance territoriale, est ainsi matérialisé par « l’acte 3 de la Décentralisation » qui recherche la promotion de la viabilité des territoires et des pôles de développement et le renforcement des capacités des collectivités territoriales. Le Chef de l’État a déjà indiqué qu’il s’est agi d’une harmonisation de statut pour une égale dignité de toutes les collectivités territoriales, en particulier les communes, qu’elles soient rurales ou autres.
D'ailleurs, pour restaurer et entretenir cette dignité, l’État s’emploie également à les doter de sources de financements substantielles suivant des modalités d’accès justes et équitables.
"Ainsi, avec la contribution économique locale, les recettes des collectivités territoriales connaissent déjà un bond significatif. Pour illustrer l’importance que l’État accorde au financement des collectivités territoriales, je vous fais observer qu’il a été consenti un abandon de recettes, en rendant déductibles les montants qui sont payés en matière de contribution économique locale pour le calcul de l’impôt sur les sociétés", indique Amadou Ba.
Il a également rappelé que pour améliorer les recettes locales et permettre aux collectivités territoriales de faire face aux pressantes et légitimes attentes des populations, le Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan a mis en place, après la Direction du secteur Public Local au niveau de la DGCPT, le Bureau des Collectivités Locales (BCL) au niveau de la DGID comme un accompagnement institutionnel de « l’acte 3 de la décentralisation ». De même, les commissions de fiscalités locales constituent une innovation majeure tendant à impliquer les élus locaux dans l’administration de la fiscalité locale. Pour rappel, cette structure d’appui prévue par le Code général des Impôts a pour mission le suivi et l’évaluation des opérations de recensement ainsi que la surveillance des valeurs locatives et vénales de tous les immeubles bâtis ou non bâtis situés dans le ressort de chaque Collectivité territoriale concernée.
"Cette rencontre rentre dans la dynamique de dialogue instituée par l’État comme mode de gouvernance pour qu’en toutes circonstances, le citoyen sénégalais demeure l’ultime bénéficiaire de la somme de nos actions quotidiennes. C’est justement dans ce cadre que le département des Finances développe de plus en plus des outils informatiques pour accroître son efficacité, sa célérité et sa qualité de service. De ce point de vue, la DGID a posé des jalons importants dans la généralisation progressive des télé-procédures", conclut Amadou Ba.
Pathe TOURE
Le pragmatisme de cette vision, en matière de gouvernance territoriale, est ainsi matérialisé par « l’acte 3 de la Décentralisation » qui recherche la promotion de la viabilité des territoires et des pôles de développement et le renforcement des capacités des collectivités territoriales. Le Chef de l’État a déjà indiqué qu’il s’est agi d’une harmonisation de statut pour une égale dignité de toutes les collectivités territoriales, en particulier les communes, qu’elles soient rurales ou autres.
D'ailleurs, pour restaurer et entretenir cette dignité, l’État s’emploie également à les doter de sources de financements substantielles suivant des modalités d’accès justes et équitables.
"Ainsi, avec la contribution économique locale, les recettes des collectivités territoriales connaissent déjà un bond significatif. Pour illustrer l’importance que l’État accorde au financement des collectivités territoriales, je vous fais observer qu’il a été consenti un abandon de recettes, en rendant déductibles les montants qui sont payés en matière de contribution économique locale pour le calcul de l’impôt sur les sociétés", indique Amadou Ba.
Il a également rappelé que pour améliorer les recettes locales et permettre aux collectivités territoriales de faire face aux pressantes et légitimes attentes des populations, le Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan a mis en place, après la Direction du secteur Public Local au niveau de la DGCPT, le Bureau des Collectivités Locales (BCL) au niveau de la DGID comme un accompagnement institutionnel de « l’acte 3 de la décentralisation ». De même, les commissions de fiscalités locales constituent une innovation majeure tendant à impliquer les élus locaux dans l’administration de la fiscalité locale. Pour rappel, cette structure d’appui prévue par le Code général des Impôts a pour mission le suivi et l’évaluation des opérations de recensement ainsi que la surveillance des valeurs locatives et vénales de tous les immeubles bâtis ou non bâtis situés dans le ressort de chaque Collectivité territoriale concernée.
"Cette rencontre rentre dans la dynamique de dialogue instituée par l’État comme mode de gouvernance pour qu’en toutes circonstances, le citoyen sénégalais demeure l’ultime bénéficiaire de la somme de nos actions quotidiennes. C’est justement dans ce cadre que le département des Finances développe de plus en plus des outils informatiques pour accroître son efficacité, sa célérité et sa qualité de service. De ce point de vue, la DGID a posé des jalons importants dans la généralisation progressive des télé-procédures", conclut Amadou Ba.
Pathe TOURE