Dans ce cadre, le Sénégal abrite du17 au 19 juillet un «atelier de consultation nationale sur l’agenda scientifique pour l’Agriculture en Afrique» (S3A) organisé par le Centre africain pour la Recherche et le développement agricole (Coraf), l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra) et le Forum pour la Recherche agricole en Afrique (Fara). L’objectif de l’agenda scientifique est qu’à l’horizon 2020-2030, l’Afrique puisse assurer sa sécurité alimentaire et devienne le grenier du monde.
Selon Abdou Tenkeouano, Directeur Exécutif du Coraf, il est nécessaire de transformer structurellement l’agriculture africaine car les statistiques montrent qu’il faut une croissance de 70% de la production alimentaire actuelle pour nourrir dans les 30 prochaines années la population mondiale en croissance. «L’Afrique qui détient 60% des terres arables non encore cultivées tient les clefs de la sécurité alimentaire dans le monde ; mais le continent ne peut faire un usage judicieux de ces clefs sans le concours de la science, de la technologie et des innovations», dit-il. C’est ainsi qu’il a été choisi 5 pays pilotes, notamment le Sénégal, le Ghana, le Rwanda, le Mali et l’Egypte pour lancer l’agenda scientifique pour l’agriculture de l’Afrique. Il est prévu dans un premier temps des ateliers régionaux qui vont y regrouper les acteurs des zones pour préparer la mise en œuvre de l’agenda. Après, tout ce beau monde va se retrouver en fin juillet au Ghana pour une harmonisation africaine des positions pour l’application de l’agenda scientifique pour l’agriculture africaine. Tout cela vise la transformation structurelle de l’agriculture du continent noir.
Tidiane Diouf
Selon Abdou Tenkeouano, Directeur Exécutif du Coraf, il est nécessaire de transformer structurellement l’agriculture africaine car les statistiques montrent qu’il faut une croissance de 70% de la production alimentaire actuelle pour nourrir dans les 30 prochaines années la population mondiale en croissance. «L’Afrique qui détient 60% des terres arables non encore cultivées tient les clefs de la sécurité alimentaire dans le monde ; mais le continent ne peut faire un usage judicieux de ces clefs sans le concours de la science, de la technologie et des innovations», dit-il. C’est ainsi qu’il a été choisi 5 pays pilotes, notamment le Sénégal, le Ghana, le Rwanda, le Mali et l’Egypte pour lancer l’agenda scientifique pour l’agriculture de l’Afrique. Il est prévu dans un premier temps des ateliers régionaux qui vont y regrouper les acteurs des zones pour préparer la mise en œuvre de l’agenda. Après, tout ce beau monde va se retrouver en fin juillet au Ghana pour une harmonisation africaine des positions pour l’application de l’agenda scientifique pour l’agriculture africaine. Tout cela vise la transformation structurelle de l’agriculture du continent noir.
Tidiane Diouf