BAD : 2016, année de la maturation

Mardi 3 Janvier 2017

Pour la Banque africaine de développement, 2016 a été une année de transformation. Des performances au plan opérationnel et un renouvellement institutionnel l'ont caractérisée. Nous revenons sur les temps forts de l'année.


BAD : 2016, année de la maturation

Au plan institutionnel, la Banque a fait des progrès remarquables dans la mise en œuvre de son programme de transformation. L'année 2016 a commencé avec le lancement du New Deal sur l'énergie pour l'Afrique, ainsi qu'un partenariat transformateur sur l'énergie à l'occasion du Forum économique mondial de Davos. Le Conseil d'administration a examiné et approuvé quatre des Cinq grandes priorités. Il a également approuvé le Nouveau modèle de développement et de prestation de services  (DBDM), et le plan d'action actualisé de la Banque en matière de décentralisation.

 

Grâce à ces approbations, la BAD est désormais en mesure de déployer ce Nouveau modèle et d'exercer un impact toujours accru sur le développement du continent. Le DBDM aura pour effet de rapprocher la Banque de ses clients, de rationaliser ses procédés de gestion, de relever son efficacité institutionnelle et d'améliorer sa performance financière. La Banque a également procédé à une amélioration de la structure de rémunération de son personnel recruté localement et à l'international, ainsi qu'à la mise en place de contrats de performance et au recrutement de nouveaux membres de la haute direction.

Au plan opérationnel, l'institution a aussi su répondre aux besoins de ses clients. En 2016, le taux de croissance de l'Afrique a connu une baisse, en raison de la conjoncture économique mondiale. Face à cette situation, la Banque a apporté une réponse rapide en soutenant certains de ses pays membres les plus importants confrontés à une baisse des cours de produits de base.

C'est ainsi que le Conseil d'administration a approuvé un programme d'appui budgétaire d'un milliard de dollars EU au Nigéria  pour aider ce pays à gérer la chute des prix pétroliers. La Banque a appuyé le programme d'appui à l'industrie et l'énergie de l'Algérie  à travers un prêt de 900 millions de dollars EU, et a financé, à hauteur de 500 millions de dollars EU, la Phase II du programme d'appui à la gouvernance économique et énergétique  de l'Egypte.

 

Dans le domaine agricole, les réalisations de la BAD se sont traduites en de multiples avantages pour les agriculteurs : semences améliorées, augmentation des superficies irriguées, technologies durables, et accès accru à des marchés et sources de financement. Le Conseil d'administration a décidé d'appuyer, à hauteur de 250 millions de dollars EU, le programme d'entreprenariat jeune ENABLE Youth du Nigéria, une opération lancée en faveur de jeunes, visant à favoriser la création d'emplois, la sécurité alimentaire et la nutrition, la génération de revenus en milieu rural et l'amélioration des moyens d'existence de ces jeunes dans les zones urbaine et rurale.

 

La fin d'année a été marquée par l'engagement des plénipotentiaires, d'appuyer la transformation structurelle des économies de l'Afrique et les Cinq grandes priorités de la Banque par des concours estimé à 7,06 milliards de dollars EU. Ces fonds seront consacrés à des projets et programmes de développement dans les 38 pays à revenus faibles de l'Afrique qui sont soutenus par le Fonds africain de développement (FAD). Une des innovations qui ont marqué l'année écoulée concerne l'augmentation de ressources mises à la disposition de pays connaissant des situations de fragilité, ainsi qu'au profit du secteur privé.

Sur le plan des partenariats, la Banque a intensifié ses efforts de plaidoyer en 2016, en participant notamment à des tables rondes et conférences économiques de haut niveau en Afrique, en Chine, au Japon et en Corée.

 

Pathé TOURE 

Bailleurs de fonds


Nouveau commentaire :

Partenaires au développement | Bailleurs de fonds | Conseil des ministres | Economie




En kiosque.














Inscription à la newsletter