Dans l’après-midi, M. Kaberuka s’est également adressé à un public nombreux, composé d’employés de la Fondation : « Nous sommes tous dans le même bateau, à tenter d’apporter la prospérité au peuple africain », a-t-il déclaré, résumant l’échange qu’il venait d’avoir avec Bill Gates.
Vaccination, assainissement, éducation, inclusion financière… Donald Kaberuka et Bill Gates ont abordé de nombreux sujets au cours de leur rencontre.
Sans surprise, la crise provoquée par l’épidémie d’Ebola, qui entraîne de nouvelles difficultés économiques pour les pays affectés, a dominé les échanges. Non seulement la propagation du virus a mis en lumière la nécessité d’améliorer les systèmes et structures de soins en Afrique ; mais elle a aussi souligné un problème qui se pose à quantité de défis auxquels le continent est confronté : l’absence de statistiques fiables. « Qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation, ou de tout ce pour quoi travaille la Banque, la disponibilité de données nous pose problème », a déclaré Donald Kaberuka.
La collecte de ces données figure au cœur des préoccupations des deux organisations. L’amélioration de la surveillance des maladies est notamment un domaine suscitant un vif intérêt. De hauts responsables de la Banque ont fait part de leurs idées à des cadres dirigeants de la Fondation sur le sujet, dans le souci de servir au mieux les populations du continent noir.
« L’une des raisons pour lesquelles je suis ici et que je m’adresse à la Fondation, c’est que je veux voir comment nous pourrions utiliser ces nouvelles technologies. Et c’est quelque chose que vous faites terriblement bien », a expliqué Donald Kaberuka dans son discours.
Geoff Lamb, conseiller économique et politique principal de la Fondation, a salué le travail « transformateur » de Donald Kaberuka à la Banque. De nombreux secteurs de l’économie africaine sont en plein essor, tandis que l’emploi progresse. Toutefois, Donald Kaberuka a déploré que les avancées n’aient pas profité à tous les Africains, dont beaucoup font « un travail éreintant, mais ne gagnent qu’un salaire de misère ». Le président de la Banque en est convaincu : la solution réside dans des partenariats stratégiques et des efforts ciblés.
Et de déclarer : « Ce matin, Bill et moi-même avons discuté de ce monde, dans lequel les ressources publiques se font de plus en plus maigres, tandis que les ressources privées abondent. Nous nous sommes demandé comment conjuguer ces deux types de ressources pour les utiliser au mieux. »
Tel est l’enjeu que la BAD et la Fondation Gates sont déterminées à aborder avec un sens de l’urgence accru.
African Development Bank Group
Vaccination, assainissement, éducation, inclusion financière… Donald Kaberuka et Bill Gates ont abordé de nombreux sujets au cours de leur rencontre.
Sans surprise, la crise provoquée par l’épidémie d’Ebola, qui entraîne de nouvelles difficultés économiques pour les pays affectés, a dominé les échanges. Non seulement la propagation du virus a mis en lumière la nécessité d’améliorer les systèmes et structures de soins en Afrique ; mais elle a aussi souligné un problème qui se pose à quantité de défis auxquels le continent est confronté : l’absence de statistiques fiables. « Qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation, ou de tout ce pour quoi travaille la Banque, la disponibilité de données nous pose problème », a déclaré Donald Kaberuka.
La collecte de ces données figure au cœur des préoccupations des deux organisations. L’amélioration de la surveillance des maladies est notamment un domaine suscitant un vif intérêt. De hauts responsables de la Banque ont fait part de leurs idées à des cadres dirigeants de la Fondation sur le sujet, dans le souci de servir au mieux les populations du continent noir.
« L’une des raisons pour lesquelles je suis ici et que je m’adresse à la Fondation, c’est que je veux voir comment nous pourrions utiliser ces nouvelles technologies. Et c’est quelque chose que vous faites terriblement bien », a expliqué Donald Kaberuka dans son discours.
Geoff Lamb, conseiller économique et politique principal de la Fondation, a salué le travail « transformateur » de Donald Kaberuka à la Banque. De nombreux secteurs de l’économie africaine sont en plein essor, tandis que l’emploi progresse. Toutefois, Donald Kaberuka a déploré que les avancées n’aient pas profité à tous les Africains, dont beaucoup font « un travail éreintant, mais ne gagnent qu’un salaire de misère ». Le président de la Banque en est convaincu : la solution réside dans des partenariats stratégiques et des efforts ciblés.
Et de déclarer : « Ce matin, Bill et moi-même avons discuté de ce monde, dans lequel les ressources publiques se font de plus en plus maigres, tandis que les ressources privées abondent. Nous nous sommes demandé comment conjuguer ces deux types de ressources pour les utiliser au mieux. »
Tel est l’enjeu que la BAD et la Fondation Gates sont déterminées à aborder avec un sens de l’urgence accru.
African Development Bank Group