«The BAD is good». Ce jeu de mots de Alassane Ouattara, traduit en français, «la BAD est bien», résume bien l'importance accrue de la BAD dans le développement du continent africain.
C'est donc logiquement qu'au soir du 29 mai, au moment où les Assemblées annuelles et la 41è assemblée du Fond africain de développement refermaient leurs rideaux, la satisfaction soit la chose la mieux partagée par les acteurs du développement de l'Afrique.
Mieux, le bilan présenté par l'institution cinquantenaire a été jugé appréciable par les dirigeants africains dont le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, dont le pays peut n'enorgueillir de retrouvailles avec la BAD, qui, durant 10 ans, a dû planter sa tente à Tunis, à cause de la crise socio-militaro-politique qui a secoué la Côte d'Ivoire pendant des années.
Depuis quelques mois, la Banque est revenue au bercail, sans avoir perdu du personnel en cours de route et tout en assurant avec efficacité ces opérations classiques.
Le gouvernail bien tenu
Efficacité à mettre au compte de la solidité de cette institution qui, comme l'ont affirmé différentes personnalités, montre la voie, en matière de gouvernance et de démocratie.
En témoigne l'élection, le jeudi 28 mai 2015 du Docteur Akinwumi Ayodeji Adesina qui prendra, en principe dès le 1er septembre prochain, le flambeau que lui passera Donald Kaberuka, auteur d'un bail de 10 ans, soit deux mandats successifs au gouvernail de la BAD. Et le navire a toujours gardé le cap avec le capitaine Kaberuka.
Certes, en haute mer, la houle est parfois plus violente et la marée haute. Mais le navire a tenu bon. Il a même atteint sa vitesse de croisière. «l'héritage est lourd», a affirmé Akinwumi Ayodeji Adesina, qui s'est dit très fier du travail abattu par son prédécesseur.
«La BAD, une institution respectée et enviée est restée fidèle à sa mission de bâtir une Afrique meilleure». Paroles de Daniel Kablan Duncan.
En effet, le premier ministre ivoirien, tout en rendant un hommage appuyé à Donald Kaberuka, le président sortant de la BAD, n'a pas manqué de dire ses vœux de réussite à Akinwumi A. Adesina, «ce digne fils d'Afrique».
Le chemin parcouru en 50 ans est donc appréciable. Mais l'Afrique, nonobstant le taux de croissance appréciable à l'actif de nombre de pays du continent, est loin d'être sortie du tunnel des maladies, de la pauvreté, du chômage, de la crise énergétique, de l'accès difficile à l'eau, du manque d'infrastructures routières, des risques de conflits humains, des problèmes de l'éducation, etc.
Africa 50 et le soldat du développement
Sans en être l'arme fatale, Africa 50 dont le siège est à Casablanca et qui vise à mobiliser le financement privé pour booster la réalisation d'infrastructures en Afrique, peut constituer une piste de solution aux maux de l'Afrique.
Du reste, ce projet qui a été porté sur les fonts baptismaux le 3 septembre 2014 augure de bonnes perspectives pour le développement du continent noir.
Cette structure à caractère privé ne sera pas une affaire des Etats. A titre d'exemple, ce sont ses douze administrateurs qui désigneront entre eux, leur président, a affirmé Donald Kaberuka qui place une grande confiance dans ce projet qui a déjà suscité l'adhésion de 17 pays et levé des fonds d'une valeur de 750 millions de dollars EU.
Certain de laisser la BAD entre de bonnes mains, Donald Kaberuka a chaleureusement félicité son «petit frère Adesina» et tous les sept autres candidats qui étaient dans les starting-blocks de la course au fauteuil qu'il occupera jusqu'au 1er septembre prochain.
Et que fera l'ancien président à partir du 2 septembre? Réponse de M. Kaberuka: «Je suis un soldat du développement de l'Afrique et je continuerai à travailler pour le continent, dans les finances par exemple».
S'il n'a pas de regret lié à l'accomplissement de son programme durant son passage à la tête de la Banque, «car les dirigeants ne regrettent pas», a-t-il dit, Donald Kaberuka pense qu'il aurait pu mieux faire sur le plan de l'inclusion et la réduction des inégalités.
Dans l'attente des prochaines Assemblées annuelles de la BAD qui se tiendront en 2016 en Zambie, le Rwandais est convaincu d'une chose: «La BAD est un instrument très cher aux Africains».
Fasozine/allafrica.com
C'est donc logiquement qu'au soir du 29 mai, au moment où les Assemblées annuelles et la 41è assemblée du Fond africain de développement refermaient leurs rideaux, la satisfaction soit la chose la mieux partagée par les acteurs du développement de l'Afrique.
Mieux, le bilan présenté par l'institution cinquantenaire a été jugé appréciable par les dirigeants africains dont le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, dont le pays peut n'enorgueillir de retrouvailles avec la BAD, qui, durant 10 ans, a dû planter sa tente à Tunis, à cause de la crise socio-militaro-politique qui a secoué la Côte d'Ivoire pendant des années.
Depuis quelques mois, la Banque est revenue au bercail, sans avoir perdu du personnel en cours de route et tout en assurant avec efficacité ces opérations classiques.
Le gouvernail bien tenu
Efficacité à mettre au compte de la solidité de cette institution qui, comme l'ont affirmé différentes personnalités, montre la voie, en matière de gouvernance et de démocratie.
En témoigne l'élection, le jeudi 28 mai 2015 du Docteur Akinwumi Ayodeji Adesina qui prendra, en principe dès le 1er septembre prochain, le flambeau que lui passera Donald Kaberuka, auteur d'un bail de 10 ans, soit deux mandats successifs au gouvernail de la BAD. Et le navire a toujours gardé le cap avec le capitaine Kaberuka.
Certes, en haute mer, la houle est parfois plus violente et la marée haute. Mais le navire a tenu bon. Il a même atteint sa vitesse de croisière. «l'héritage est lourd», a affirmé Akinwumi Ayodeji Adesina, qui s'est dit très fier du travail abattu par son prédécesseur.
«La BAD, une institution respectée et enviée est restée fidèle à sa mission de bâtir une Afrique meilleure». Paroles de Daniel Kablan Duncan.
En effet, le premier ministre ivoirien, tout en rendant un hommage appuyé à Donald Kaberuka, le président sortant de la BAD, n'a pas manqué de dire ses vœux de réussite à Akinwumi A. Adesina, «ce digne fils d'Afrique».
Le chemin parcouru en 50 ans est donc appréciable. Mais l'Afrique, nonobstant le taux de croissance appréciable à l'actif de nombre de pays du continent, est loin d'être sortie du tunnel des maladies, de la pauvreté, du chômage, de la crise énergétique, de l'accès difficile à l'eau, du manque d'infrastructures routières, des risques de conflits humains, des problèmes de l'éducation, etc.
Africa 50 et le soldat du développement
Sans en être l'arme fatale, Africa 50 dont le siège est à Casablanca et qui vise à mobiliser le financement privé pour booster la réalisation d'infrastructures en Afrique, peut constituer une piste de solution aux maux de l'Afrique.
Du reste, ce projet qui a été porté sur les fonts baptismaux le 3 septembre 2014 augure de bonnes perspectives pour le développement du continent noir.
Cette structure à caractère privé ne sera pas une affaire des Etats. A titre d'exemple, ce sont ses douze administrateurs qui désigneront entre eux, leur président, a affirmé Donald Kaberuka qui place une grande confiance dans ce projet qui a déjà suscité l'adhésion de 17 pays et levé des fonds d'une valeur de 750 millions de dollars EU.
Certain de laisser la BAD entre de bonnes mains, Donald Kaberuka a chaleureusement félicité son «petit frère Adesina» et tous les sept autres candidats qui étaient dans les starting-blocks de la course au fauteuil qu'il occupera jusqu'au 1er septembre prochain.
Et que fera l'ancien président à partir du 2 septembre? Réponse de M. Kaberuka: «Je suis un soldat du développement de l'Afrique et je continuerai à travailler pour le continent, dans les finances par exemple».
S'il n'a pas de regret lié à l'accomplissement de son programme durant son passage à la tête de la Banque, «car les dirigeants ne regrettent pas», a-t-il dit, Donald Kaberuka pense qu'il aurait pu mieux faire sur le plan de l'inclusion et la réduction des inégalités.
Dans l'attente des prochaines Assemblées annuelles de la BAD qui se tiendront en 2016 en Zambie, le Rwandais est convaincu d'une chose: «La BAD est un instrument très cher aux Africains».
Fasozine/allafrica.com