L’Etat du Sénégal, vient d’officialiser la baisse des prix du riz, de l’huile et du sucre, qui entre en vigueur dans l’immédiat. « Des mesures draconiennes seront prises contre les commerçants récalcitrants » soutient le ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, Alioune Sarr. Il déclare que son ministère sera extrêmement « vigilant et ferme pour que ces prix soient appliqués ». Alioune Sarr a annoncé ces mesures, au cours de la réunion du Conseil national de la consommation (CNC) qui devait étudier l’homologation notamment des prix du riz, de l’huile et du sucre cristallisé. Selon le ministre du commerce, « lorsqu’ une décision est prise au nom de la nation, tout le monde doit la respecter ». Ainsi, suite aux différentes réunions du CNC sur les prix, rassemblant tous les acteurs du secteur de l’huile, du sucre et du riz, une analyse de structure des prix a été entamée avec les différentes parties prenantes. Au terme de ces concertations des propositions ont été soumises au Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel et ont été validées.
C’est en ce sens, qu’il a été retenu que le riz brisé non parfumé est vendu au détail à 260 francs le kg au lieu de 300 francs. L’huile en fût est vendue à 900 francs le litre au lieu de 1000 francs. L’huile en dosette à 290francs en lieu et place des 300 francs. Et le sucre cristallisé est commercialisé à 575 francs le kg au lieu de 600 francs. Par ailleurs, Alioune Sarr se veut catégorique. Il précise qu’ « il y aura des visites dans les marchés de Dakar tous les jours pour faire respecter ces nouveaux prix ». Le ministre se chargera de faire « des visites à l’improviste » dans certains marchés. Alioune Sarr compte associer les services du commerce, les forces de sécurité avec les préfets, les gouverneurs dans cette lutte pour le respect des prix homologués pour que les récalcitrants puissent être soumis à la loi. Cependant, le président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) Momar Ndao, trouve que « 245 agents sur 13 millions d’habitants est insuffisant ». « Nous proposons des volontaires de la consommation qui pourront servir de relais et appuyer le gouvernement dans cette lutte » a déclaré Momar Ndao. Ce dernier dénonce aussi le fait que seul trois produits ont été pris en compte alors qu’« ils auraient du l’élargir parce qu’il y a d’autres denrées de première nécessité comme le lait, le sucre en morceau ou encore le pain qui posent problème aux consommateurs ». Sur ce point, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel a informé que « le gouvernement a listé quinze produits sur lesquels le comité de suivi et de veille va faire des travaux et à terme de nouvelles propositions seront faites». Toutefois, Alioune Sarr tient à signaler que les nouveaux prix seront applicables dans l’immédiat. Pour les commerçants qui n’ont pas encore écoulé leurs stocks, « ils devront faire une pondération avec les bénéfices » a souligné le ministre. « La loi prévoit la saisie des marchandises qui sont incriminées et peut aller jusqu’à l’emprisonnement de ceux qui ne se conformeraient pas à ces prix » a insisté Alioune Sarr.
Amy Diallo
C’est en ce sens, qu’il a été retenu que le riz brisé non parfumé est vendu au détail à 260 francs le kg au lieu de 300 francs. L’huile en fût est vendue à 900 francs le litre au lieu de 1000 francs. L’huile en dosette à 290francs en lieu et place des 300 francs. Et le sucre cristallisé est commercialisé à 575 francs le kg au lieu de 600 francs. Par ailleurs, Alioune Sarr se veut catégorique. Il précise qu’ « il y aura des visites dans les marchés de Dakar tous les jours pour faire respecter ces nouveaux prix ». Le ministre se chargera de faire « des visites à l’improviste » dans certains marchés. Alioune Sarr compte associer les services du commerce, les forces de sécurité avec les préfets, les gouverneurs dans cette lutte pour le respect des prix homologués pour que les récalcitrants puissent être soumis à la loi. Cependant, le président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) Momar Ndao, trouve que « 245 agents sur 13 millions d’habitants est insuffisant ». « Nous proposons des volontaires de la consommation qui pourront servir de relais et appuyer le gouvernement dans cette lutte » a déclaré Momar Ndao. Ce dernier dénonce aussi le fait que seul trois produits ont été pris en compte alors qu’« ils auraient du l’élargir parce qu’il y a d’autres denrées de première nécessité comme le lait, le sucre en morceau ou encore le pain qui posent problème aux consommateurs ». Sur ce point, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel a informé que « le gouvernement a listé quinze produits sur lesquels le comité de suivi et de veille va faire des travaux et à terme de nouvelles propositions seront faites». Toutefois, Alioune Sarr tient à signaler que les nouveaux prix seront applicables dans l’immédiat. Pour les commerçants qui n’ont pas encore écoulé leurs stocks, « ils devront faire une pondération avec les bénéfices » a souligné le ministre. « La loi prévoit la saisie des marchandises qui sont incriminées et peut aller jusqu’à l’emprisonnement de ceux qui ne se conformeraient pas à ces prix » a insisté Alioune Sarr.
Amy Diallo