Comme dans la plupart des pays ouest-africain, le Niger se distingue par un déficit de sa balance commerciale qui ne cesse de se creuser. En effet, selon une note de la Balance des paiements et de la position extérieure globale réalisée par la BCEAO, on apprend que la tendance persistante à la dégradation du solde commercial, après la pause observée en 2012 et 2013, s'est poursuivie en 2014. Cela est d’autant plus vrai que le déficit de la balance commerciale, qui était de 212.266 millions en 2013, s’est aggravé pour atteindre 367.895 millions en 2014.
Le ratio du déficit commercial au PIB épouse la même dynamique, en passant de 5,6% en 2013 à 9,1% en 2014. Les développements se rapportent aux données ajustées, qui assurent une meilleure couverture du commerce extérieur et reflète mieux l'orientation des échanges.
La détérioration du déficit commercial entre 2013 et 2014 résulte de l'accroissement des importations (+86.168 millions), conjugué à une chute des exportations (-69.462 ou -8,9%).
S’agissant des importations, elles ont augmenté de 8,6%, tirées principalement par les achats de biens d'équipement avec une facture de 414,0 milliards. Cette évolution est sous-tendue par la poursuite des grands travaux dans les domaines routiers, énergétique, ferroviaire et des BTP. Parallèlement, les expéditions d'uranium et de pétrole raffiné se sont contractées respectivement de 20,3% et 28,0% pour se situer à 241,3 milliards et 143,2 milliards contre 302,8 milliards et 198,9 milliards en 2013.
Pathé TOURE
Le ratio du déficit commercial au PIB épouse la même dynamique, en passant de 5,6% en 2013 à 9,1% en 2014. Les développements se rapportent aux données ajustées, qui assurent une meilleure couverture du commerce extérieur et reflète mieux l'orientation des échanges.
La détérioration du déficit commercial entre 2013 et 2014 résulte de l'accroissement des importations (+86.168 millions), conjugué à une chute des exportations (-69.462 ou -8,9%).
S’agissant des importations, elles ont augmenté de 8,6%, tirées principalement par les achats de biens d'équipement avec une facture de 414,0 milliards. Cette évolution est sous-tendue par la poursuite des grands travaux dans les domaines routiers, énergétique, ferroviaire et des BTP. Parallèlement, les expéditions d'uranium et de pétrole raffiné se sont contractées respectivement de 20,3% et 28,0% pour se situer à 241,3 milliards et 143,2 milliards contre 302,8 milliards et 198,9 milliards en 2013.
Pathé TOURE