Selon le communiqué final, les autorités et les services du FMI se sont également mis d’accord sur des politiques visant à garantir la viabilité de la dette publique à travers une stratégie d’endettement prudente et le renforcement de la gestion de la dette. À cet égard, l’équipe a encouragé les autorités à poursuivre leurs efforts pour allonger les échéances de la dette, réduire les charges d’intérêts et rééquilibrer la structure du portefeuille de la dette. La récente opération de reprofilage de la dette participe à cet objectif.
Dans le domaine de la gestion des dépenses publiques, ajoute la même source, il est nécessaire de poursuivre les efforts en vue du renforcement de l’évaluation et la priorisation des nouveaux projets d’investissement et, plus généralement, pour améliorer l’efficacité de l’investissement public. Dans ce sens, les autorités sont en train de mettre en œuvre les recommandations de la mission d’assistance technique sur la gestion de l’investissement public, conduite par le FMI a la fin de l’année 2017.
De même, les autorités et l’équipe ont convenu de la nécessité de poursuivre les efforts pour renforcer la gouvernance et accélérer les réformes visant à améliorer l’environnement des affaires. La mission a pris note des récents progrès enregistrés dans ces domaines et a encouragé le gouvernement à poursuivre les réformes visant à faciliter l’accès à l’électricité et au financement bancaire, et à renforcer les institutions de lutte contre la corruption
Les discussions ont porté sur le projet de budget 2019, les récents développements économiques et financiers ainsi que les politiques nécessaires pour favoriser une croissance inclusive, préserver la viabilité de la dette, améliorer la gouvernance et promouvoir la stabilité financière.
L’activité économique est restée forte en 2017 (avec une croissance estimée à 5,8%), soutenue par un investissement public élevé, une production et transformation records du coton et la reprise de l’économie nigériane. Le déficit de la balance courante s’est creusé en 2017 en raison d’une augmentation des importations de biens, reflétant la hausse des investissements publics. Pour 2018, les estimations préliminaires indiquent que la croissance va encore s’accélérer principalement en raison d’une activité portuaire dynamique. Les perspectives à moyen terme restent favorables : la croissance économique devrait rester au-dessus de 6% sur la période 2019-2023, sous l’effet de l’essor de l’investissement privé et d’une plus forte demande émanant du Nigéria. L’inflation en 2019 devrait être inférieure au taux de convergence de 3% de l’UEMOA.
«Les résultats obtenus dans le cadre du programme appuyé par la FEC restent satisfaisants. Sur la base des données disponibles, tous les indicateurs de suivi du programme (quantitatifs et structurels) définis pour fin juin 2018 ont été globalement atteints. Les autorités et la mission du FMI ont convenu de mesures de politiques budgétaires dans la loi des finances 2019 afin d’atteindre les objectifs clés du programme. Ces mesures devraient permettre de ramener le déficit budgétaire à 2,7% du PIB en 2019 et ainsi permettre de respecter la norme de déficit régional de l’UEMOA», note le communiqué.
Le communiqué ajoute aussi que le FMI salue les efforts de mobilisation des recettes intérieures inclus dans le budget. Les mesures de revenus permettront d’allouer davantage de ressources aux programmes sociaux destinés à protéger les couches les plus vulnérables de la population. Plus précisément, le nouveau système d’assurance maladie rentrera dans une phase pilote l’an prochain. Une meilleure mobilisation des recettes intérieures permettra également de créer une marge budgétaire pour financer les projets d’infrastructure du Programme d’Action du Gouvernement (2017-2021).
Pathé TOURE
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Dans le domaine de la gestion des dépenses publiques, ajoute la même source, il est nécessaire de poursuivre les efforts en vue du renforcement de l’évaluation et la priorisation des nouveaux projets d’investissement et, plus généralement, pour améliorer l’efficacité de l’investissement public. Dans ce sens, les autorités sont en train de mettre en œuvre les recommandations de la mission d’assistance technique sur la gestion de l’investissement public, conduite par le FMI a la fin de l’année 2017.
De même, les autorités et l’équipe ont convenu de la nécessité de poursuivre les efforts pour renforcer la gouvernance et accélérer les réformes visant à améliorer l’environnement des affaires. La mission a pris note des récents progrès enregistrés dans ces domaines et a encouragé le gouvernement à poursuivre les réformes visant à faciliter l’accès à l’électricité et au financement bancaire, et à renforcer les institutions de lutte contre la corruption
Les discussions ont porté sur le projet de budget 2019, les récents développements économiques et financiers ainsi que les politiques nécessaires pour favoriser une croissance inclusive, préserver la viabilité de la dette, améliorer la gouvernance et promouvoir la stabilité financière.
L’activité économique est restée forte en 2017 (avec une croissance estimée à 5,8%), soutenue par un investissement public élevé, une production et transformation records du coton et la reprise de l’économie nigériane. Le déficit de la balance courante s’est creusé en 2017 en raison d’une augmentation des importations de biens, reflétant la hausse des investissements publics. Pour 2018, les estimations préliminaires indiquent que la croissance va encore s’accélérer principalement en raison d’une activité portuaire dynamique. Les perspectives à moyen terme restent favorables : la croissance économique devrait rester au-dessus de 6% sur la période 2019-2023, sous l’effet de l’essor de l’investissement privé et d’une plus forte demande émanant du Nigéria. L’inflation en 2019 devrait être inférieure au taux de convergence de 3% de l’UEMOA.
«Les résultats obtenus dans le cadre du programme appuyé par la FEC restent satisfaisants. Sur la base des données disponibles, tous les indicateurs de suivi du programme (quantitatifs et structurels) définis pour fin juin 2018 ont été globalement atteints. Les autorités et la mission du FMI ont convenu de mesures de politiques budgétaires dans la loi des finances 2019 afin d’atteindre les objectifs clés du programme. Ces mesures devraient permettre de ramener le déficit budgétaire à 2,7% du PIB en 2019 et ainsi permettre de respecter la norme de déficit régional de l’UEMOA», note le communiqué.
Le communiqué ajoute aussi que le FMI salue les efforts de mobilisation des recettes intérieures inclus dans le budget. Les mesures de revenus permettront d’allouer davantage de ressources aux programmes sociaux destinés à protéger les couches les plus vulnérables de la population. Plus précisément, le nouveau système d’assurance maladie rentrera dans une phase pilote l’an prochain. Une meilleure mobilisation des recettes intérieures permettra également de créer une marge budgétaire pour financer les projets d’infrastructure du Programme d’Action du Gouvernement (2017-2021).
Pathé TOURE
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