Beaucoup d’entreprises paient un lourd tribut à cause du stress en milieu du travail. Entre suicide et déprime tout y passe. C’est pourquoi à l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, Valentina Forastieri, spécialiste principale de la Santé au travail, la promotion de la santé et du bien-être de l’OIT présente brièvement les résultats des dernières recherches menées sur l’incidence du stress sur le lieu de travail.
Selon elle, le lien entre le stress au travail et un mauvais état de santé mentale est clairement établi. Dans une récente publication intitulée «Le stress au travail: un défi collectif », l’équipe de l’OIT chargée de la sécurité et de la santé au travail a passé en revue les études les plus récentes menées sur le stress au travail dans le monde entier, et notamment en Asie et dans le Pacifique, dans les Amériques, en Australie et en Europe.
Il en ressort que le stress lié au travail représente chaque année pour la communauté internationale un coût direct et indirect qui se chiffre en milliards. Sans parler du prix sur le plan humain payé en douleur, en souffrances et même, en suicides.
Selon toujours la même source, on commence seulement à quantifier ces coûts connexes directs et indirects. En revanche, certains pays développés évaluent l’impact économique du stress lié au travail, les modèles de comportement associés, et les problèmes de santé mentale. Ainsi, en Europe, on estime que la dépression liée au travail représente un coût de 617 milliards d’euros (€) par an, ce qui englobe les coûts de l’absentéisme et du présentéisme pour les employeurs (272 milliards €), la perte de productivité (242 milliards €), les coûts des soins de santé (63 milliards €) et les dépenses sociales sous la forme de versement des prestations d’invalidité (39 milliards €).
Pathé TOURE
Selon elle, le lien entre le stress au travail et un mauvais état de santé mentale est clairement établi. Dans une récente publication intitulée «Le stress au travail: un défi collectif », l’équipe de l’OIT chargée de la sécurité et de la santé au travail a passé en revue les études les plus récentes menées sur le stress au travail dans le monde entier, et notamment en Asie et dans le Pacifique, dans les Amériques, en Australie et en Europe.
Il en ressort que le stress lié au travail représente chaque année pour la communauté internationale un coût direct et indirect qui se chiffre en milliards. Sans parler du prix sur le plan humain payé en douleur, en souffrances et même, en suicides.
Selon toujours la même source, on commence seulement à quantifier ces coûts connexes directs et indirects. En revanche, certains pays développés évaluent l’impact économique du stress lié au travail, les modèles de comportement associés, et les problèmes de santé mentale. Ainsi, en Europe, on estime que la dépression liée au travail représente un coût de 617 milliards d’euros (€) par an, ce qui englobe les coûts de l’absentéisme et du présentéisme pour les employeurs (272 milliards €), la perte de productivité (242 milliards €), les coûts des soins de santé (63 milliards €) et les dépenses sociales sous la forme de versement des prestations d’invalidité (39 milliards €).
Pathé TOURE