Intitulée 'Réduire les écarts', l'étude du Fonds indique que le nombre de vies sauvées par million de dollars investi auprès des plus pauvres est près de deux fois supérieur au nombre de vies sauvées par des investissements équivalents ciblant des groupes de population moins défavorisés.
«La preuve est convaincante: investir dans les enfants les plus pauvres n'est pas seulement juste en principe, il est également juste dans la pratique – permettant de sauver plus de vies pour chaque dollar dépensé», a déclaré mercredi le Directeur exécutif de l'UNICEF, Anthony Lake, dans un communiqué de presse.
L'étude vient confirmer une hypothèse faite par l'UNICEF en 2010: malgré leur coût initial plus élevé, les dépenses supplémentaires effectuées en faveur des enfants les plus pauvres seraient compensées par de meilleurs résultats.
«Ce sont des nouvelles importantes pour les gouvernements qui œuvrent à mettre fin à tous les décès d'enfants», a déclaré M. Lake, soulignant qu'une approche axée sur la réduction des inégalités en matière de survie des enfants peut également aider à rompre le cycle intergénérationnel de la pauvreté. Lorsque des enfants sont en bonne santé, ils sont plus aptes à apprendre à l'école et à mieux gagner leur vie une fois adultes.
L'étude qui couvre une période allant de 2003 à 2016 a analysé de nouvelles données en provenance de 51 pays où environ 80% de tous les décès de nouveau-nés et des moins de cinq ans se produisent.