Selon un communiqué, cette décision permet de décaisser 4,47 millions de DTS (environ 6,2 millions de dollars), ce qui porte le total des décaissements au titre de l’accord FEC qui a été approuvé en 2013 à 55,64 millions de DTS (environ 77,4 millions de dollars).
En effet, la mise en œuvre du programme au titre de l’accord FEC est restée satisfaisante. Après avoir atteint en moyenne 4 % sur la période 2014–15, la croissance du PIB réel s’est accélérée à 5,9 % en 2016. Le déficit des transactions extérieures courantes s’est réduit légèrement pour s’inscrire juste au-dessous de 7 % du PIB : l’augmentation des exportations de coton et d’or a été compensée par une hausse de la demande intérieure de biens de consommation et des importations liées à l’investissement public.
En dépit d’une augmentation des recettes, le déficit budgétaire s’est creusé en 2016, pour atteindre 3,1 % du PIB sur la base des engagements, soit légèrement au-dessus du critère de convergence de l’UEMOA.
Selon la même source, cette augmentation du déficit s’explique dans une large mesure par une hausse des dépenses courantes, en particulier de la masse salariale après l’adoption d’une nouvelle grille de salaires pour les fonctionnaires. Cette hausse a été compensée partiellement par une baisse de l’investissement public financé sur ressources intérieures, à 4,8 % du PIB, soit une réduction de 0,5 % du PIB par rapport à l’année précédente.
Pathé TOURE
En effet, la mise en œuvre du programme au titre de l’accord FEC est restée satisfaisante. Après avoir atteint en moyenne 4 % sur la période 2014–15, la croissance du PIB réel s’est accélérée à 5,9 % en 2016. Le déficit des transactions extérieures courantes s’est réduit légèrement pour s’inscrire juste au-dessous de 7 % du PIB : l’augmentation des exportations de coton et d’or a été compensée par une hausse de la demande intérieure de biens de consommation et des importations liées à l’investissement public.
En dépit d’une augmentation des recettes, le déficit budgétaire s’est creusé en 2016, pour atteindre 3,1 % du PIB sur la base des engagements, soit légèrement au-dessus du critère de convergence de l’UEMOA.
Selon la même source, cette augmentation du déficit s’explique dans une large mesure par une hausse des dépenses courantes, en particulier de la masse salariale après l’adoption d’une nouvelle grille de salaires pour les fonctionnaires. Cette hausse a été compensée partiellement par une baisse de l’investissement public financé sur ressources intérieures, à 4,8 % du PIB, soit une réduction de 0,5 % du PIB par rapport à l’année précédente.
Pathé TOURE