Business : Amadou Ba invite la DGID à favoriser le climat des affaires

Mercredi 19 Août 2015

Pour accompagner le PSE, l’administration fiscale doit se moderniser et assouplir ses procédures. C’est en tout cas, le vœu du ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba.


Dans un contexte de plan Sénégal émargent, les autorités mettent les bouchées doubles pour rendre le pays attrayant auprès des investisseurs. C’est ce qu’a compris le ministre des Finances Amadou Ba, raison pour laquelle il exhorte le service des impôts à jouer le jeu pour aider les entreprises à décoller. Selon lui, il n’est pas question que l’entreprise soit la vache à lait du trésor public, mais plutôt un partenaire qui assume ses obligations, notamment fiscales, mais qui jouit aussi de ses droits légitimes.
 
C’est pourquoi, la Direction Générale des Impôts et Domaines(DGID) doit jouer un rôle extrêmement actif dans l’amélioration de l’environnement des affaires.  Cela va se traduire par un renforcement de son partenariat avec l’APIX, pour faire du Sénégal un pays où l’on peut faire du business, sans s’inquiéter du comportement de l’administration fiscale car celle-ci doit être une administration responsable, soucieuse de la bonne marche de l’économie, respectueuse des droits du contribuable, tout en étant intransigeante sur la fraude fiscale.
 
Toutefois, l’argentier de l’Etat relativise en soutenant qu’améliorer le climat des affaires, ce n’est pas seulement baisser les impôts. Améliorer le climat des affaires, c’est aussi faire en sorte qu’une entreprise, ou même un particulier, qui a déposé un dossier pour obtenir un titre foncier, reçoive celui-ci dans des délais rapides, au lieu d’attendre deux ou trois ans, après s’être épuisé dans d’infinies démarches auprès de vos services, souligne-t-il en marge d’une visite de travail dans les locaux de la DGID.
 
«N’importe qui doit pouvoir obtenir de votre administration la formalité ou le document qu’il souhaite, s’il remplit les conditions nécessaires, sans avoir besoin de remuer ciel et terre, sans avoir besoin de faire intervenir parents et relations, sans avoir besoin de mener un parcours du combattant qui, souvent, prend des années», indique le ministre des finances  aux agents des impôts.
 
De même, il a appelé à la transformation en profondeur de la DGID. En mettant surtout l’accent sur le changement de mentalité, qui détermine le changement de comportement, pour pouvoir sortir de la posture tendant à considérer le contribuable comme un ennemi, pour voir en lui un partenaire.
 
Pathé TOURE 
Economie

Partenaires au développement | Bailleurs de fonds | Conseil des ministres | Economie




En kiosque.














Inscription à la newsletter