Le biogaz peut devenir une alternative au gaz butane et au bois de chauffe. Avec les changements climatiques, le ministre de l’Énergie et du Développement des énergies renouvelables a indiqué que le Sénégal s’est inscrit énergiquement dans la tendance mondiale à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Thierno Alassane Sall s’exprimait hier au cours d’une visite à Thiadiaye (département de Mbour) au cours d’une visite des réalisations dans le cadre du Programme national de biogaz domestique du Sénégal (Pnb-Sn). Pour le ministre, la transition énergétique notamment en matière d’énergies renouvelables est un combat à gagner et la seule solution qui pourrait, à son avis, sauver le Sénégal et le monde est l’orientation vers les énergies renouvelables.
Thierno Alassane Sall a qualifié de « révolutionnaire » ce programme qui, a-t-il dit, crée une approche systémique. Chaque biodigesteur de 10 mètres cube, a-t-il expliqué, équivaut à 5,5 tonnes de bois préservé. « Sur l’ensemble de l’année, ce sont des milliers d’hectares de forêts qui seront préservés puisque la consommation totale de bois au Sénégal fait plus de 1,7 million de tonnes », a indiqué le ministre qui a soutenu que l’atteinte d’une masse critique de biodigesteurs aurait un effet direct sur la déforestation et vaut plus que toutes les campagnes antérieures de reboisement. « Une forêt majeure a besoin de 25 ans pour se régénérer. Avec le développement et la dissémination des biodigesteurs, les forêts seront bien préservées », a expliqué le ministre qui a plaidé pour le développement et la dissémination des biodigesteurs. Il a invité les populations à croire en ce programme extrêmement positif qui peut être disponible aussi bien en ville que le monde rural.
A. DIEYE
Thierno Alassane Sall a qualifié de « révolutionnaire » ce programme qui, a-t-il dit, crée une approche systémique. Chaque biodigesteur de 10 mètres cube, a-t-il expliqué, équivaut à 5,5 tonnes de bois préservé. « Sur l’ensemble de l’année, ce sont des milliers d’hectares de forêts qui seront préservés puisque la consommation totale de bois au Sénégal fait plus de 1,7 million de tonnes », a indiqué le ministre qui a soutenu que l’atteinte d’une masse critique de biodigesteurs aurait un effet direct sur la déforestation et vaut plus que toutes les campagnes antérieures de reboisement. « Une forêt majeure a besoin de 25 ans pour se régénérer. Avec le développement et la dissémination des biodigesteurs, les forêts seront bien préservées », a expliqué le ministre qui a plaidé pour le développement et la dissémination des biodigesteurs. Il a invité les populations à croire en ce programme extrêmement positif qui peut être disponible aussi bien en ville que le monde rural.
A. DIEYE