Selon cette publication, dans un monde plus chaud de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle, soit 1,15°C par rapport à la température actuelle, la rapidité du changement serait trop importante pour certaines espèces. L’élévation du niveau de la mer à long terme pourrait même dépasser un mètre et les risques combinés du réchauffement et de l’acidification des océans deviendraient élevés. La production mondiale agricole, même si elle est dotée d’un potentiel d’adaptation, encourrait de hauts risques. Les scientifiques recommandent aux Etats de ne pas dépasser les 1,5°C de réchauffement.
Les petits Etats insulaires directement menacés par le réchauffement plaident également pour la fixation d’un tel seuil à la place de 2°C prévus. Les efforts à faire pour atteindre ce nouvel objectif seraient alors plus importants au lieu de réduire leurs émissions de 40% à 70% d’ici 2050, les émetteurs de gaz à effet de serre devraient la réduire de 80% à 90% sur la même période.
Ce rapport rejoint les réticences de nombreux chercheurs par rapport au seuil de 2°C fixé. En 2011, le climatologue américain James Hansen avait déclaré : « La trajectoire vers 2°C de réchauffement est la promesse d’un désastre.». L’administratrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) avait déclaré au journal Le Monde qu’il fallait « viser un objectif plus ambitieux qui permettrait de rester en dessous des 2°C annoncés.».
« Ce rapport ne change rien aux négociations en cours.» rassure la CCNUCC, ajoutant néanmoins que « les 2°C ne doivent pas être vus comme un objectif, mais plutôt comme une ligne de défense dont il faut se tenir aussi loin que possible.». La même organisation a par ailleurs révélé que ce seuil n’était pas le fruit d’une recherche scientifique, mais une décision politique fondée sur des conseils scientifiques.
Ecofin
Les petits Etats insulaires directement menacés par le réchauffement plaident également pour la fixation d’un tel seuil à la place de 2°C prévus. Les efforts à faire pour atteindre ce nouvel objectif seraient alors plus importants au lieu de réduire leurs émissions de 40% à 70% d’ici 2050, les émetteurs de gaz à effet de serre devraient la réduire de 80% à 90% sur la même période.
Ce rapport rejoint les réticences de nombreux chercheurs par rapport au seuil de 2°C fixé. En 2011, le climatologue américain James Hansen avait déclaré : « La trajectoire vers 2°C de réchauffement est la promesse d’un désastre.». L’administratrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) avait déclaré au journal Le Monde qu’il fallait « viser un objectif plus ambitieux qui permettrait de rester en dessous des 2°C annoncés.».
« Ce rapport ne change rien aux négociations en cours.» rassure la CCNUCC, ajoutant néanmoins que « les 2°C ne doivent pas être vus comme un objectif, mais plutôt comme une ligne de défense dont il faut se tenir aussi loin que possible.». La même organisation a par ailleurs révélé que ce seuil n’était pas le fruit d’une recherche scientifique, mais une décision politique fondée sur des conseils scientifiques.
Ecofin