D’après la Commission économique pour l’Afrique (Cea), ces priorités qui se sont cristallisées dans la position commune africaine sur le changement climatique pour la COP28, ont été affinées et approuvées après une vague de réunions consultatives à l'échelle du continent au cours des 10 derniers mois, y compris la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (AMCEN), la Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique et le Sommet africain sur le climat.
La Cea rappelle dans le sillage que des études du Centre africain de politique climatique (ACPC), basé à Addis-Abeba, indiquent que "la fréquence et la gravité croissantes du changement climatique entraînent des effets disproportionnés sur les économies et les sociétés africaines, avec des pays qui devraient perdre en moyenne 2 à 5 % du Pib et de nombreux pays détournant jusqu'à 9 % de leurs budgets vers des dépenses non planifiées pour les réponses aux événements météorologiques extrêmes".
James Murombedzi qui dirige l'ACPC dit que même si l'Afrique exige un financement climatique amélioré et prévisible à la COP28, elle devra explorer d'autres mécanismes de financement innovants, y compris les investissements du secteur privé, tels que les échanges de la dette contre nature et la dette contre le climat afin de combler le fossé financier et d'accélérer la mise en œuvre d'initiatives telles que les Grands Murs Verts et Bleus, en promouvant l'action climatique, la durabilité et la création d'emplois.
« Nous reconnaissons les défis posés par le changement climatique sur le continent, mais en même temps, nous sommes proactifs dans la recherche de voies intelligentes efficaces pour le climat et de solutions durables », déclare M. Murombedzi.
Selon le secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, Antonio Pedro, cité par un communiqué de la Cea, les pays africains pourraient mobiliser jusqu'à 82 milliards de dollars américains par an en participant à des marchés du carbone qui fonctionnent bien. En outre, ajoute-t-il, plus de revenus pourraient être générés par les chaînes de valeur autour des ressources non renouvelables telles que les minéraux critiques cruciaux pour la production de batteries.
« Nos ressources renouvelables et non renouvelables doivent être exploitées pour assurer la sécurité humaine, énergétique, alimentaire, minérale, environnementale et climatique du continent, répondre aux besoins fondamentaux et favoriser une transformation structurelle durable », a déclaré M. Pedro.
La Cea rapporte également que le groupe Afrique demande aux pays riches de fournir entre 200 et 400 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour les pertes et les dommages et 400 milliards de dollars par an pour l'adaptation au changement climatique. C'est, en plus du financement des efforts visant à réduire les émissions, précise la Cea.
Bassirou MBAYE
La Cea rappelle dans le sillage que des études du Centre africain de politique climatique (ACPC), basé à Addis-Abeba, indiquent que "la fréquence et la gravité croissantes du changement climatique entraînent des effets disproportionnés sur les économies et les sociétés africaines, avec des pays qui devraient perdre en moyenne 2 à 5 % du Pib et de nombreux pays détournant jusqu'à 9 % de leurs budgets vers des dépenses non planifiées pour les réponses aux événements météorologiques extrêmes".
James Murombedzi qui dirige l'ACPC dit que même si l'Afrique exige un financement climatique amélioré et prévisible à la COP28, elle devra explorer d'autres mécanismes de financement innovants, y compris les investissements du secteur privé, tels que les échanges de la dette contre nature et la dette contre le climat afin de combler le fossé financier et d'accélérer la mise en œuvre d'initiatives telles que les Grands Murs Verts et Bleus, en promouvant l'action climatique, la durabilité et la création d'emplois.
« Nous reconnaissons les défis posés par le changement climatique sur le continent, mais en même temps, nous sommes proactifs dans la recherche de voies intelligentes efficaces pour le climat et de solutions durables », déclare M. Murombedzi.
Selon le secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, Antonio Pedro, cité par un communiqué de la Cea, les pays africains pourraient mobiliser jusqu'à 82 milliards de dollars américains par an en participant à des marchés du carbone qui fonctionnent bien. En outre, ajoute-t-il, plus de revenus pourraient être générés par les chaînes de valeur autour des ressources non renouvelables telles que les minéraux critiques cruciaux pour la production de batteries.
« Nos ressources renouvelables et non renouvelables doivent être exploitées pour assurer la sécurité humaine, énergétique, alimentaire, minérale, environnementale et climatique du continent, répondre aux besoins fondamentaux et favoriser une transformation structurelle durable », a déclaré M. Pedro.
La Cea rapporte également que le groupe Afrique demande aux pays riches de fournir entre 200 et 400 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour les pertes et les dommages et 400 milliards de dollars par an pour l'adaptation au changement climatique. C'est, en plus du financement des efforts visant à réduire les émissions, précise la Cea.
Bassirou MBAYE